L’almanach


Vous trouverez ici un support à votre méditation journalière par ces 364 textes répartis sur 52 semaines de 7 jours. C’est grâce à la sagesse de Jean-Francois Romang et de Luc Élias-Kawada qui par leurs volontés de partage ont pu faire éditer et librement diffuser celui ci. Je les remercie vivement.

Vous pourrez donc telecharger gratuitement cet excellent pdf en bas d’article.

Voici la préface et le préambule de ce document, témoignant ainsi des bienfaits de s’interroger pour comprendre et ainsi se retrouver.

Préface

J’ai découvert l’Almanach il y a quelques années au hasard de recherches sur Internet ; cette première rencontre avec lui fut assez superficielle. Je l’ai rapidement parcouru, m’intéressant seulement a` une poignée de préceptes, puis la curiosité du début s’est rapidement dissipée et le flot d’activités constant de la vie quotidienne a ensuite poussé dans mes archives les textes que j’avais récupérés. Cependant, il en est resté quelque chose. Les quelques réflexions et remises en questions qu’il a provoquées en moi ont imperceptiblement changé le regard que j’ai sur moi-même et sur les autres. Je suis loin d’avoir atteint une quelconque sagesse, mais au cours des années qui suivirent elles m’ont permis d’agir ponctuellement d’une manière moins impulsive, moins égoïste, plus sereine. Neuf ans plus tard, j’ai soufflé la poussière qui le recouvrait pour le relire, et ce fut la` le véritable choc. Lors de cette deuxième lecture je me suis remémoré les difficultés que j’ai pu rencontrer a` l’époque, et les solutions que j’ai adoptées suite a` la lecture de quelques semaines de l’Almanach. J’ai pu observer que ces petites actions, qui me paraissaient alors anodines, peuvent mener a` de véritables révolutions en vous et dans votre entourage. Cette lecture plus approfondie m’a également permis de découvrir les deux principales forces de l’Almanach :

• La première et d’engager une réflexion sur des sujets divers que l’on ne prendrait pas le temps d étudier en restant enfermés dans nos habitudes quotidiennes ; ses 364 préceptes sont autant d’occasions de se questionner et s’enrichir. Si l’Almanach apporte un regard éclairé sur bien des aspects de la vie courante, il agit surtout comme un miroir permettant de prendre du recul, de s’observer, et se s’interroger sur notre manière de vivre.

• La seconde de ses qualités est d’être une porte vers le Bouddhisme, même si les textes présentés ici ne sont pas des écrits traditionnels ou des enseignements rattachés a` une des écoles bouddhistes classiques. Il présente un bouddhisme minimal et agnostique, qui permet a` un esprit sceptique de rencontrer la philosophie et les enseignements du Bouddha. On pourrait croire que le bouddhisme agnostique présenté dans ces pages s’oppose aux grandes religions (Judaïsme, Christianisme, Islam, Hindouisme), je ne pense pas que ce soit le cas. Lorsque qu’elles sont pratiquées dans la tolérance et sans dogme, les traditions religieuses majeures partagent toutes des objectifs communs : bonté, compassion, amélioration de soi, bonheur. Ce sont ces mêmes valeurs que vous retrouverez ici. L’Almanach ne s’oppose pas non plus aux grandes écoles du bouddhisme. Du haut de ses 2500 ans de traditions et de recherches philosophiques et spirituelles, le bouddhisme est une religion incroyablement riche. La philosophie et les concepts qu’il présente sont d’une profondeur qui va bien au-delà de ce livre ; une vie complète d’étude ne suffit probablement pas a` en saisir l’intégralité. En ce sens, je ne vois pas le bouddhisme agnostique développé ici comme un rejet de ces traditions, mais plutôt comme une présentation d’un bouddhisme simple et pratique, actuel, et adapté a` un public occidental. La perspective présentée ici est a` mes yeux un dénominateur commun, une réflexion transverse et pragmatique, orientée vers le concret. J’espère qu’elle ouvrira votre curiosité et vous poussera a` une étude plus approfondie, adaptée a` vos aspirations. Suite a` ma redécouverte de l’Almanach, j’ai tenté de le retrouver sur Internet, et j’ai alors amèrement constaté sa disparition. Par chance j’ai pu entrer en contact avec son auteur, Luc, qui même s’il souhaite rester anonyme, m’a immédiatement soutenu lorsque je lui ai fait part de mon projet de publication de ses textes. C’est l’aboutissement de ce projet que vous avez actuellement sous vos yeux ; mon travail se résume à la mise en forme, une relecture minutieuse, et l’ajout de quelques références et commentaires. Vous pouvez bien su^r le lire comme vous l’entendez, mais je vous conseille de respecter le rythme proposé : ne lire ni plus, ni moins, qu’un précepte par jour. Luc conseille de faire correspondre le calendrier de l’Almanach au calendrier scolaire (septembre-septembre) ; mais à mon avis cela reste accessoire, faites correspondre la première semaine avec celle ou` vous décidez de commencer a` lire l’Almanach. Si ce livre ne vous apporte rien, rangez-le sur une étagère et oubliez-le. Dans le cas contraire : partagez-le, offrez-le, distribuez-le ! L’Almanach est publié sous une licence libre  : vous pouvez donc le reproduire et le distribuer. Il est également téléchargeable gratuitement sur le site http ://www.lalmanach.info, ou` vous trouverez un forum d’échanges entre lecteurs. J’ai fait tout mon possible pour présenter un ouvrage parfait, mais il subsiste probablement des erreurs, aussi vous avez la possibilité de me faire part de vos remarques et commentaires sur ce site web. Enfin, puisqu’il m’en est donné l’occasion, j’aimerais terminer par des remerciements qui me tiennent a` coeur. Tout d’abord Luc, pour avoir construit son Almanach qui peut être un guide précieux, pour accepter de le diffuser librement, et pour l’aide amicale qu’il m’a apportée tout au long du travail de publication. Ensuite ma femme, ma famille, et mes amis, pour leurs encouragements et le soutien capital qu’ils m’apportent chaque jour. Enfin, tous ceux grâce a` qui les enseignements d’un sage éveillé ont pu traverser les millénaires.

                                                                         Jean-Francois Romang

 Préambule

 Qu’est-ce que l’Almanach ?

 L’Almanach est composé de 364 préceptes organisés en 52 thèmes, 1 par semaine. C’est une réflexion sur les principes qui gèrent notre vie quotidienne. C’est un outil de construction et de réflexion sur soi. Les sites et les publications en rapport avec l’Almanach ont pour objectif de réfléchir ensemble a` cette construction de nous-me^mes et de la société dans laquelle nous vivons.

 Que sont les “préceptes” ?

 Les préceptes constituent une base de réflexion. Ce ne sont ni des règles ni des réponses toutes faites. C’est un outil pour se poser les bonnes questions et y trouver ses propres réponses. Chaque précepte est a` réfléchir, a` appliquer ou a` rejeter a` l’aune de sa propre expérience.

 À qui s’adresse l’Almanach ?

 L’Almanach s’adresse a` toutes celles et ceux qui s’intéressent aux sciences humaines et sociales, à  la construction de soi, a` la psychologie, au bouddhisme ; a` toutes celles et ceux qui veulent faire de leur existence quelque chose de positif.

 L’Almanach est-il une secte ou un mouvement religieux ?

 Non. C’est une initiative ouverte et qui veut le rester. Certes, le bouddhisme minimal fait partie des principes de base de l’Almanach. Mais il s’agit la` d’un bouddhisme résolument agnostique et dénué de tout rite et de toute hiérarchie. Celles et ceux qui s’intéressent a` l’Almanach le font pour s’ouvrir sur le monde et vivre mieux leur vie, dans leur famille, leur travail et dans tous les aspects du quotidien. Ils et elles ne le font pas pour se replier sur eux-me^mes ou sur une communauté.

 Cinq principes de base

 Avant d’aller plus loin dans la présentation de l’Almanach, voici les cinq principes de base qui ont gouverné sa conception : ils vous permettront d’en saisir l’esprit global.

 Recourir a` un almanach

 • Chaque personne a besoin de certitudes sur lesquelles baser son comportement quotidien. Elle a également besoin d’un ensemble cohérent de visions, disons, “spirituelles” qui lui permettent de donner un sens a` sa place dans le monde. Pour les établir, elle a besoin d’une base de réflexion orientée effectivement sur les difficultés qui font sa vie quotidienne et sa condition d’être humain, de la naissance a` la mort.

• Cette base de réflexion doit être suffisamment riche pour embrasser les questions de la vie quotidienne dans son ensemble, mais elle doit aussi être suffisamment restreinte pour être appréhendée par une personne dans un temps raisonnable, et pouvoir être revue régulièrement. C’est pourquoi le format d’un almanach, comportant quelques pages par jour pendant un an, est fixé.

• L’Almanach que je suggère, et qui constitue la  base « de réflexion commune » , est constitué de 364 préceptes organisés en 52 semaines thématiques. Le texte original est celui que détiennent les personnes qui en possèdent une version papier. Ces préceptes ne sont ni des “lois” ni des “principes”. Ce sont des suggestions a` adopter, modifier ou rejeter a` l’aune de son expérience.

• Chaque personne se constitue son propre almanach a` partir de la  « base de réflexion commune », en étudiant, adoptant, modifiant ou rejetant les préceptes qui y sont énoncé, et éventuellement en ajoutant d’autres préceptes qui lui sont propres.

• On ne peut pas faire le bonheur des gens contre leur gré. Aucun précepte ne peut être imposé a` qui que ce soit. Ceux et celles qui utiliseraient les préceptes de l’Almanach dans ce sens le feraient contre les intentions de son auteur, et se méprendraient complètement sur le sens de sa démarche. Toute tentative d’utiliser les préceptes de l’Almanach pour justifier une intervention destinée a` imposer quoi que ce soit a` qui que ce soit serait un dévoiement de ces préceptes.

 Le bouddhisme minimal (ref entre crochet correspond au numéro de la semaine)

 • Le fondement spirituel de l’Almanach est un bouddhisme minimal, exempt de rites communs, résolument agnostique et non mystique, et basé sur les quatre certitudes [SEM15] :

1. la vie est souffrance (le monde matériel, le corps physique, le monde intérieur et le monde des relations entre personnes apportent de constantes épreuves),

2. le “moi” (la volonté d’accomplir pour soi seul, la rupture entre soi et la continuité humaine) est la cause de la souffrance,

3. sortir du “moi” (comprendre sa place dans la continuité humaine) est la solution.

4. il existe une méthode pour ce faire : les huit jalons.

 • La notion centrale est celle de « continuité humaine » : chaque personne est le résultat des influences multiples de toutes celles et ceux qu’elle a rencontrés, et ceux-ci de toutes celles et ceux qui les ont précédés (génétiques, culturelles, mentales, sociales, psychologique, etc.). De même, a` travers ses paroles, ses actes, les personnes qu’elle touche, leur mémoire, leur personnalité et leur comportement conséquents, une personne s’étend bien au-delà de son corps physique. Elle existe ainsi au-delà de sa seule présence physique dans un lieu donné pendant une période donnée. Les limites entre la personne individuelle et le reste de l’humanité sont non seulement plus floues qu’elles n’apparaissent a` première vue : elles sont illusoires. L’humanité est un continuum.

 • Il s’agit d’une doctrine philosophique et non d’une explication du monde. Les huit jalons (“l’Octuple Sentier” dans la terminologie traditionnelle) établissent un code de comportement moral permettant d’atteindre la libération de la souffrance. Ce code est le suivant :

1. établir une bonne vision du monde et de la continuité humaine

2. avoir des objectifs clairs

3. pratiquer des paroles réfléchies

4. adopter un comportement juste

5. mener une vie professionnelle saine

6. faire des efforts réguliers

7. se comprendre soi-me^me

8. entraîner sa concentration

 • Ce bouddhisme résolument agnostique établit que quelles que soient les avancées techniques ou spirituelles de l’humanité nous ne saurons jamais qui a créé ou comment s’est créé l’univers. Il n’exclut pas, de fait, l’existence d’une ou de plusieurs entités créatrices mais stipule que si elles sont, nous n’avons aucune idée de ce qu’elles sont, elles sont imperméables a` toute forme de communication que nous pouvons leur adresser, et leurs intentions s’expriment clairement ici et maintenant dans la nature telle que nous la percevons. Autrement dit, qu’elles soient ou ne soient pas, nous pouvons nous comporter comme si elles n’étaient pas. La frontière du mysticisme est franchie lorsque les événements de la vie quotidienne s’expliquent en faisant appel aux puissances d’un monde invisible.

 • Dans cette optique, cette frontière serait franchie si la réincarnation et le karma étaient considérés comme le passage d’une personnalité d’un corps a` un autre par des voies paranormales. Il ne s’agit de rien d’autre que de la « continuité humaine » telle que définie plus haut : nous survivons a` notre vie physique et matérielle, nous continuons a` vivre, nous passons et nous revivons a` travers celles et ceux que nous touchons au cours de notre existence. Ainsi, les malheurs d’une personne sont bien la conséquence des comportements psychologiques, sociaux, culturels, techniques, éducatifs, etc., de celles et ceux qui l’ont précédé tout au long de l’histoire humaine et qui constituent sa personnalité. Ces malheurs sont bien le résultat d’un “karma” passé. En conséquence, la plus haute mission humaine est bien de vivre avec ce karma et de l’améliorer pour son bénéfice propre et pour le bénéfice de toutes celles et ceux qu’on côtoie et qu’on précède.

 La non-violence

 Les conflits armés sont cause de mort et de destruction, de famines et d’épidémies. Ils sont toujours le frein le plus net a` l’amélioration des conditions de vie des populations qu’ils impliquent. Ils causent ou entretiennent la destruction des ressources naturelles, intellectuelles, techniques et philosophiques des êtres humains. A` travers la haine, ils ajoutent une source de souffrance plus violente encore que celles provoquées par les traumatismes tels que la maladie et la mort lorsque ceux-ci surviennent en temps de paix. La tentation de faire le tri entre les causes “justes” et celles qui ne le sont pas est légitime, mais elle n’est malheureusement pas réaliste. Tous les belligérants sont évidemment convaincus d’être engagé dans une telle cause. Par ailleurs, l’histoire montre ad libitum que les causes peuvent être défendues avec la plus fervente conviction pour tomber en désuétude quelque temps après, bien qu’elles aient entraîné pour leur perpétuation des souffrances incalculables. L’évitement du conflit et le pacifisme absolu rencontrent toujours les me^mes douze arguments [ANN1]. Ces arguments ne servent que la perpétuation des conflits a` travers la conviction émotive que “la guerre est une solution”. L’un des objectifs de cet almanach est de les mettre a` jour et de montrer qu’ils ne résistent pas a` l’analyse. Une personne ne peut pas prétendre vouloir améliorer la condition humaine, ni me^me la sienne propre, si elle participe ou pense un jour devoir participer activement a` un conflit armé. En cas de conflit ou de risque de conflit armé, la seule manière d’améliorer la condition humaine passe avant tout par l’évitement du conflit. Or, tous les conflits armés peuvent se ramener a` des revendications ethniques, religieuses ou territoriales. La certitude d’être impliqué dans une cause juste de conquête ou de défense d’un territoire donné est à l’origine de tous les conflits armés et est la source de leur perpétuation. En conséquence, le renoncement a` toute prétention territoriale, et la volonté active de vivre en bonne entente avec d’autres, y compris si cela implique un exode, sont les conditions sine qua non de la paix. Ceci n’exclut pas, évidemment, de fermer sa porte aux tentatives d’intrusion, mais cette attitude ne fait guère de sens si elle implique la destruction de la porte, voire de la maison, et une longue perspective de violences et de souffrances. Une personne ne peut pas prétendre vouloir améliorer la condition humaine, ni me^me la sienne propre, si elle se bat ou pense un jour se battre pour un bout de terrain, quand bien me^me elle aurait investi trente ans de sa vie dans ce bout de terrain. Les êtres humains heureux que je connais ne le sont jamais parce qu’ils se battent pour défendre ce qu’ils jugent être leur territoire, mais parce qu’ils vivent en paix avec les autres et avec eux-me^mes, me^me sur une terre qui n’est pas la leur.

 Le volontarisme

Certaines interprétations du bouddhisme traditionnel tendent a` s’accompagner d’une forme de défaitisme et de passivité qui peut aller jusqu’a` l’obscurantisme. Cette attitude passe a` côté de l’aspect volontariste des quatre certitudes (“Nobles Vérités” dans la terminologie traditionnelle) qui prêchent une forme de libération de la souffrance basé sur l’effort individuel et la pratique des huit jalons. Cette volonté de changement de soi constitue l’un des fondements de l’Almanach, et sans elle, pratiquement rien de ce qu’il contient ne fait sens. La philosophie implicite a` la notion de « continuité humaine » est que : d’une part nos modes d’action sur le monde sont fragmentaires et limités (face au poids immense de ce que nous lèguent, en termes de culture, d’éducation, de société, etc., toutes celles et ceux qui nous ont précédés), et d’autre part, a` chaque instant, nous modifions le monde dans son entier. Ainsi, nous naissons avec un “karma” massif, mais notre plus haute mission humaine est bien de vivre avec ce karma et de l’améliorer pour notre bénéfice propre et pour le bénéfice de toutes celles et ceux que nous côtoyons et que nous précédons. Ce sentiment de mission s’accompagne de la volonté d’améliorer l’état du monde, non pas par de grandes réalisations mais par une réflexion constante sur ce que nous faisons, pourquoi nous le faisons, et quelles en sont les conséquences. Dans cette optique, nous renonçons  a` tenter de faire changer les autres, mais nous faisons de notre mieux pour devenir nous-mêmes des personnes de transition, des charnières entre le passé et l’avenir. J’ai trouvé mon rôle, d’une part a` travers ce changement salutaire de moi-même, et d’autre part a` travers l’écriture de l’Almanach. Ces deux actes ont donné un sens a` tout ce que je fais, que ce soit dans ma vie familiale, amicale ou professionnelle. Je me donne maintenant pour tâche de faire connaître l’Almanach (en en copiant et en en distribuant des extraits, en créant des sites Internet, etc.), et de mettre a` la disposition de ceux qui le demandent des exemplaires de l’Almanach (soit en les reproduisant moi-même, soit en les achetant aux éditeurs qui le font).

Télécharger le PDF ici —> almanach

Site de référence de l’article : http://www.lalmanach.info/

Yoga les 5 Tibétains.


A ne pratiquer qu’en étant sure de sa forme et aptitude physique.

Les Cinq Tibétains

– Exercices d’harmonisation

Ces exercices réactivent toute l’énergie du corps. Ils augmentent notre énergie vitale et régularisent son niveau sur tous les chakras ou centres énergétiques de notre corps.

Ces 5 exercices proviennent des monastères retirés de l’Himalaya. Ils ont été gardés secrets jusque dans les années 30 et mis à la connaissance du monde occidental par Peter Kelder. Vous pouvez lire son ouvrage “Les Cinq Tibétains” paru aux Editions Vivez Soleil, CH-1225 Chêne-Bourg/Genève, ISBN 2-88058-091-9.

Il faut les faire quelques minutes par jour, tous les jours. On peut pratiquer ces rites une fois par jour (matin ou soir) ou deux fois par jour (matin et soir).

Il est important d’enchaîner les exercices. Après chaque exercice, se lever et inspirer profondément 2 ou 3 fois.
A la fin prendre une douche chaude ou froide et bien se frictionner le corps.

Le travail se fait de façon progressive : faire au départ 3 fois chaque exercice, puis augmenter progressivement jusqu’à 21.

Exo 1 :

• Tourner dans le sens des aiguilles d’une montre
• Main gauche vers le ciel, main droite vers la terre
• Le vertige indique le degré d’intoxication du corps.

Au début, on peut tourner 6 fois avant de commencer à ressentir une sensation de vertige qui nous donne envie de nous asseoir, et c’est exactement ce qu’il faut faire après cet exercice.

But : Relancer l’énergie

Exo 2 :

• Départ allongé sur le dos. Les bras le long du corps
• Soulevez simultanément tête et jambes (l’expiration se fait en montant les jambes). Bien rentrer la nuque
• Possibilité de plier les jambes en cas de difficultés ou de mal de dos

But : Tonification des abdominaux et disparition de l’obésité abdominale

Exo 3 :

• Départ à genoux, les bras plaqués le long des cuisses.
• A l’expir, pencher en avant, le menton sur la poitrine.
• A l’inspir, étirer le buste et la tête en arrière autant que possible.

But : Stimule les glandes thyroïdes, Rééquilibre le psychisme

Exo 4 :

• Départ assis, jambes allongées, les mains à plat sur le sol, pieds écartés de la largeur du bassin.
• A l’inspir, soulever le bassin et plier les genoux à angle droit.
• Laisser aller la tête aussi loin que possible en arrière.
• A l’expir, se rassoir.

But : Stimule le bas-ventre, le cou, la medulla* et les genoux

*Le bulbe rachidien (ou medulla oblongata, moelle allongée dans la terminologie internationale oumyélencéphale) est la partie inférieure du tronc cérébral (la plus caudale) chez les vertébrés. Elle prolonge en haut la moelle épinière et se situe en avant du cervelet dans la fosse postérieure du crâne.

Exo 5 :

• Départ mains au sol, écartée de la largeur des épaules, et pointes des pieds au sol, écartés de la largeur du bassin, jambes tendues.
• A l’inspir, soulever les hanches autant que possible en rentrent la tête entre les bras.
• A l’expir, redescendre lentement en tirant la tête en arrière.

But : Revitalise et dynamise

La voie de la sagesse.

Démonstration de yoga nue.


La beauté nue du corps et de l’esprit.

Voici une jolie vidéo de démonstration de Yoga effectuée par des femmes nues. Ainsi de par l’esthétique présentée et ce dénuement on aperçoit l’exercice de chaque muscle, la grâce et la respiration du corps et de l’esprit. 

LE Chi Gong


LE CHI GONG

Le chi gong n’est ni une gymnastique ni une discipline sportive, c’est un art de vivre.
En chinois, Chi Gong signifie « maîtrise de l’énergie ». Il remonte à la tradition millénaire chinoise qui considère que l’homme doit vivre en harmonie avec son environnement
Il contribue à restaurer, tonifier, fortifier, vitaliser, tant notre corps que notre esprit.

Sa pratique se fonde sur 3 principes:

– le contrôle du mouvement, qui doit être naturel, lent et détendu
– le contrôle de la respiration qui doit être lente et synchrone avec le geste
– le contrôle de la pensée, qui dirige le Chi, le souffle, à l’intérieur du corps

Le Chi Gong est fait de mouvements effectués au ralenti , sans effort, sans accélération du coeur et de la respiration, qui d’ailleurs se ralentit.

Les séances se déroulent en trois temps : une phase statique, qui se pratique debout et immobile pour développer la concentration ; une phase dynamique, durant laquelle on effectue des exercices d’assouplissement ; et enfin une phase en position assise, qui permet de se concentrer sur la respiration. La pratique de cette discipline comporte quelques variantes : certains cours sont plutôt axés sur la détente et le bien-être, d’autres sont plus toniques ou plus proches de la danse, ou encore à visée thérapeutique (travail sur les «méridiens», c’est-à-dire les trajets empruntés par l’énergie dans le corps).

Quand il est bien conduit et pratiqué quotidiennement, le Chi Gong apporte rapidement une sensation d’apaisement intérieur et progressivement une grande vitalité. La fatigue se fait moindre tant pour les efforts physiques qu’intellectuels et les petits maux disparaissent.
Cela se retrouve dans la vie de tous les jours, on a une meilleure maîtrise de son corps, de sa respiration, de la gestion de ses émotions, on bénéficie d’une meilleure vitalité, d’une meilleure concentration et mémoire. Il développe aussi l’intuition, les situations deviennent plus claires, les bons choix plus évidents.

Il assouplit le corps, aide à gérer le stress, à se détendre et se relaxer. Il permet d’atteindre une sensation de bien-être et vitalité. Il favorise la circulation sanguine, lutte contre l’hypertension et favorise la purification des toxines du corps.
Chez les sportifs, le Chi Gong renforce la capacité d’endurance, permet de mieux contrôler les gestes techniques pour visualiser plus intensément les performances, tonifie les articulations, donne de la puissance dans l’effort musculaire intense et bref..

Quelques exercices de Qi Gong

Il n’est pas facile de décrire ces exercices, qui ne sont pas des exercices de gymnastique occidentale. La pratique avec un professeur est indispensable pour assimiler l’état d’esprit dans lequel ils doivent être faits ainsi que la précision des gestes.
Cependant, quelques exercices typiques peuvent être décrits rapidement pour donner une petite idée et peut être l’envie d’essayer.
La position de base, dite de concentration du Chi, est la suivante:

Le buste est bien droit très légèrement penché en avant,
les genoux légèrement fléchis,
les pieds parallèles écartés de la largeur des épaules,
le pouce de la main droite sur le nombril,
la main gauche sur la main droite, ou très légèrement en dessous,
la tête droite, le menton rentré,
les épaules détendues,
les yeux ouverts, le regard posé sur le sol à 3 mètres, avec un sourire intérieur,
en étant à l’écoute des sensations.
Cette position peut s’obtenir convenablement en imaginant être assis sur un tabouret invisible, la tête étant suspendue à un fil également invisible.
Quand elle est correcte, un équilibre très stable est obtenu.
Elle peut être gardée une à deux minutes.

Généralités sur les mouvements
Des exercices d’assouplissement sont faits au début de la séance.
Beaucoup de mouvements partent de la position statique précédente.
Tous les mouvements sont faits avec lenteur, en ondulant les bras, un peu comme les ailes d’un oiseau, en harmonie avec la respiration: quand les bras montent, inspiration; les genoux se tendent modérément. Quand les bras descendent, expiration; les genoux fléchissent légèrement. Il faut rechercher la sensation des pieds au sol et des mains dans l’espace (certains disent « avoir la conscience dans les pieds et les mains »).

Les bras sont comme suspendus à des fils invisibles, les mains ne sont jamais raides.
Toujours penser que l’on travaille avec de gros ballons de plage invisibles.
Les exercices sont généralement faits 4 fois de suite et enchaînés les uns aux autres dès que plusieurs sont effectués correctement. Un temps de respiration et de conscience des sensations peut être placé entre chacun d’eux.
Exercice préalable de « balancement »
A partir de la position de base, en jouant uniquement sur les chevilles, se balancer très légèrement et très lentement d’avant en arrière, 4 fois, sans perdre l’équilibre, puis de gauche à droite, en accentuant la pression sur le pied du côté où l’on penche.

Exercice préalable de mobilisation du Chi
Il consiste à balancer les bras, paumes des mains vers le sol, d’arrière en avant, avec des ondulations dans les mains, en fléchissant les genoux quand les bras sont au plus bas (expiration).

Les exercices :

Exercice 1:

Les pieds sont écartés de la largeur des épaules et ne bougent pas. Toujours penser que l’on a un gros ballon invisible entre les mains. Les mains étant au niveau du hara, se touchent par les extrémités des doigts, paume vers le ciel; les bras montent lentement au niveau de la tête, comme suspendus à un fil invisible, les mains relâchées et souples, en inspirant; quand les mains atteignent le niveau de la tête, amorcer la descente, expirer en redescendant lentement les bras, les mains appuyant sur le ballon d’énergie vers le sol, en fléchissant les genoux. 

Exercice 2:

Les pieds sont écartés de la largeur des épaules et ne bougent pas, genoux légèrement fléchis. Les mains étant au niveau du hara, se touchent par les extrémités des doigts, paume vers le ciel; les bras montent lentement vers le ciel en s’écartant du corps, les genoux se tendent légèrement, , décrivant un cercle, mains tendues pour prendre l’énergie du ciel, le regard les suit dans leur trajectoire, dans l’inspir; quand les bras sont tendus au dessus de la tête, amorcer la descente en expirant, genoux fléchis, en tirant l’énergie du ciel vers soi, paumes tournées vers le visage, par une descente lente des bras jusqu’en bas du tronc et recommencer. 

Exercice 3:

Les pieds se touchent, parallèles. D’abord en appui sur la jambe droite, transférer le poids du corps sur la jambe gauche qui se déplace en avant gauche à 45° (pour le pratiquant), et pousser gracieusement avec les 2 mains un mur invisible situé aussi à 45° gauche. Puis dans un mouvement gracieux prendre un ballon d’énergie en fléchissant le tronc et le ramener vers soi en se relevant. Faire de même vers la droite.

Exercice 4:

Les pieds se touchent, parallèles. Soulever légèrement le genoux droit, tandis que la main droite paume vers le ciel et la main gauche paume vers le sol tiennent un ballon d’énergie sur la gauche du corps. Poser le pied droit en avant à 45°. Le bras droit monte légèrement en haut à 45° droite (inspiration). La paume se tourne progressivement vers les yeux, comme pour lire quelque chose d’écrit dans la paume, tandis que la main gauche, paume vers le sol, descend à gauche du corps, en appuyant sur un coussin d’énergie situé au sol. La main droite s’arrête un instant, bras presque tendu, les yeux regardant toujours la paume.

Puis dans un mouvement gracieux d’ondulation, la main droite amorce un mouvement de descente, (début de l’expiration), la paume se tournant vers le sol. La main droite revient près du corps rejoindre la main gauche qui est remontée en même temps. Soulever légèrement le genou gauche, tandis que la main gauche paume vers le ciel et la main droite paume vers le sol tiennent un ballon d’énergie sur la droite du corps. Poser le pied gauche en avant à 45°… continuer l’exercice en transposant gauche et droite.

Exercice 5:

Avancer un pied à 45° gauche, les bras bien souples et arrondis se croisent, s’élèvent dans le ciel, les mains en l’air vers l’extérieur, ne faire reposer le pied gauche que par les doigts de pied, tandis que les bras et les mains ondulent comme les ailes d’un oiseau avant que les mains viennent appuyer sur 2 murs verticaux invisibles à gauche et à droite; rester dans cette position pendant 2 secondes. Faire de même du côté droit.

Source Biozen Attitude.

La voie de la sagesse.

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L’INITIÉ EST CELUI QUI, AYANT DÉCIDÉ DE VIVRE D’UNE MANIÈRE À ÉDIFIER SA CONSCIENCE, LAISSE DERRIÈRE LUI L’EXISTENCE DE CE MONDE ET PART À L’AVENTURE DE CELLE CI.

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Ton monde extérieur est le reflet de ton monde intérieur, règles en la source…

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Le Taï chi chuan


Un art martial interne

Le tai chi chuan (ou taiji quan) fait partie des Nei Chia, ou Arts martiaux internes, en opposition aux Wai Chia, Arts martiaux externes considérés comme durs, à l’instar du Kung Fu. Les arts martiaux internes reposent sur le travail de l’énergie vitale, le « qi ». Dans la philosophie taoïste, cette énergie constitue le véritable support de toute vie, explique Marianne Plouvier, secrétaire générale de la Fédération de Tai chichuan et Chi gong et enseignante de tai chi.

Le tai chi chuan est une discipline complète conjuguant divers aspects : martial, santé, physique.

L’apprentissage de cet art est complexe et demande un entraînement régulier ; il est en effet moins aisé de se former dans un travail corporel lent.

Les mouvements du tai chi chuan


Le tai chi chuan est un art fondé sur la pratique de mouvements fluides et souples, réalisés dans la lenteur. Il existe une centaine de mouvements – la vague, l’onde latérale, la danse de la grue… – à enchaîner harmonieusement dans des séquences plus ou moins longues, plus ou moins complexes.

Ondulations, rotations, étirements… tous les mouvements partent du centre du corps, là où siège l’énergie vitale. Le corps est constamment comme tiré vers le haut, la tête droite, la nuque étirée.

De l’extérieur, le tai chi impose par le calme qu’il dégage. D’ailleurs, cet art martial est souvent défini comme une « méditation en mouvement », une « relaxation active ». Il s’agit en effet d’atteindre un état de tranquillité intérieure tout en étant en mouvement.

Les bienfaits du tai chi chuan


Pratiqué régulièrement, le tai chi a de réels bienfaits sur la santé.

Au niveau psychologique tout d’abord, comme toutes techniques de relaxation, le tai chi peut améliorer les problèmes de sommeil, les états de nervosité.

A cet égard, la pratique du tai chi est une réelle réponse aux problématiques actuelles, notamment des citadins, à savoir la sédentarité et l’accumulation de stress, précise Marianne Plouvier.
Davantage qu’une discipline physique se limitant à des mouvements, le tai chi est en effet un art de vivre, où corps et esprit ne font qu’un. Cette alliance de techniques de relaxation et d’exercices physiques vise en effet l’harmonie intérieure mais aussi vis-à-vis des autres.

Quant aux bienfaits physiques à proprement parler, ils sont nombreux.

Sur le plan ostéo-articulaire tout d’abord, on gagne en souplesse grâce aux étirements progressifs des tendons ; les mouvements lents, de grande amplitude sont bénéfiques aux articulations. Réalisé dans les règles de l’art, le tai chi peut ainsi apporter réconfort aux souffrances lombaires. Il permet également d’améliorer les capacités cardiaques et pulmonaires.

Par le jeu de transfert du poids du corps d’un pied sur l’autre, le taï chi améliore en outre le sens de l’équilibre. De manière générale, le tai chi aide à mieux intégrer son schéma corporel et coordonner ses mouvements. Dans le tai chi, on apprend effectivement à maintenir le corps centré et aligné tout en étant en mouvement.

Enfin, la pratique du tai chi est un excellent exercice pour la mémoire et la concentration ; mémoriser les mouvements, les enchaînements, les effectuer sans accroc demande en effet un réel effort d’attention. La pratique du tai chi s’avère ainsi particulièrement intéressante chez les personnes âgées. En 2001, l’hôpital de jour Bretonneau de Paris a d’ailleurs tenté cette expérience : proposer des cours de tai chi – discipline complète faisant travailler et le corps et l’attention – aux patients atteints d’Alzheimer. Depuis, cette initiative a été reprise dans nombre d’hôpitaux français.

Pour qui ?

Le tai chi chuan est accessible à toute personne, quelles que soient l’âge et la souplesse.

Où ?

La Fédération de Tai chi chuan et de Chi Gong, délégataire pour les arts martiaux et énergétiques chinois, met à disposition la liste des cours.

La voie de la sagesse.

Exercice : présence intérieur


Voici un exercice que j’ai pratiqué il y a de cela deux ans afin de sentir la présence intérieur de son corps et ce resenti me permet toujours de regagner mon Moi intérieur à chaque montée de stress, angoisse ou peur…

Il est issu de l’enseignement de Eckhart Tolle « le pouvoir du moment présent chap.3 Le corps subtil »

Très simple à pratiquer il vous permet de sentir cette onde parcourant votre corps lorque vous posez votre attention dessus.

Cette sensation peut se retrouver à tout moment de la journée très facilement une fois que vous l’avez découverte et ainsi lorsque vous êtes sous le coup d’une montée de stress, angoisse ou peur et des les premières seconde de cette constatation, il vous suffit de regagner cette sensation d’onde, de retrouver donc la présence de votre corps intérieur pour que ces montées négatives se diluent toutes seules et vous permettent ainsi de rester vous même face à la situation.

C’est pour moi un exercice à pratiquer tant il est salutaire.

La voie de la sagesse.

Le yoga.


Les origines.
 » Yoga  » vient d’une très ancienne racine que nous retrouvons en français avec les mots  » joindre « ,  » jonction « ,  » joug « . C’est l’idée d’unification intérieure qui prime. La terre d’origine du yoga est l’Inde : son histoire est étroitement liée à celle de la civilisation indienne. C’est une méthode élaborée depuis la plus lointaine antiquité pour aider les êtres humains à trouver le bien-être, le bonheur et l’unité dans leur corps et leur âme.Les premiers textes qui l’abordent sont les Upanishads, élaborés dans des écoles de sagesse qui se sont développées à partir du VII° siècle avant Jésus-Christ. Dans ces textes, les sages font part d’expériences d’immobilité méditative ou de la concentration sur le mouvement du souffle. C’est une conception très mystique des rapports entre le corps et l’esprit qui se développe.Le yoga apparaît ensuite dans toutes les littératures spirituelles de l’Inde, où il désigne toujours des formes de discipline qui unissent le corps et l’esprit, les contradictions psychologiques, l’homme et l’univers, l’humain et le divin… tout ce qui peut être  » joint  » pour procurer un état de bonheur, de plénitude ou de libération.Aux alentours de notre ère, une synthèse philosophique donne au yoga sa structure classique : les Yoga Sûtras, attribués à Patanjali.Le yoga s’est diversifié selon les contextes dans lesquels il est pratiqué. On peut distinguer trois grandes  » voies « . Tout d’abord, il accompagne l’être humain dans sa vie quotidienne, en l’aidant à poser les principes de l’ » acte juste « , ou  » désintéressé  » : c’est le karma-yoga, ou  » yoga de l’action « . On le rencontre aussi associé à des courants religieux, à l’intérieur de l’hindouisme ou du bouddhisme, où il permet de se rapprocher de la divinité : c’est le bhakti-yoga ou  » yoga de la dévotion « . Enfin, il affine l’intelligence la plus subtile, celle des réalités surnaturelles, et est alors appelé jnâna-yoga, ou  » yoga de la connaissance « . Des recherches originales concernant les énergies, le corps, les pouvoirs ont été développées dans certaines écoles tantriques.Aujourd’hui, les nombreuses traditions de yoga, qui n’ont cessé d’évoluer au fil des générations, continuent d’être très vivantes en Inde. Certains enseignants sont de véritables maîtres spirituels, d’autres sont simplement des professeurs de yoga, sans autre ambition que de proposer une hygiène psycho-corporelle adaptée à la vie actuelle. Beaucoup d’Indiens pratiquent le yoga, parfois comme une gymnastique qui a toujours fait partie de leur culture, ou bien comme une thérapie procurant le bien-être, mais ils sont nombreux aussi à le faire dans une perspective spirituelle, pour se  » libérer  » des conditionnements de l’existence.Référence article : Le monde du yoga

Le yoga en Occident
Les yogas indiens sont très variés ; autant de maîtres, autant d’interprétations d’une base commune faite de postures, d’exercices respiratoires, de techniques de concentration. Pendant des siècles, les Indiens ont découvert et affiné de nombreux moyens pour parvenir à la sérénité. Cela peut aller de la simple détente jusqu’à une recherche spirituelle, ce qu’on appelle la « méditation ».Nous avons recueilli ces formes diverses en Occident. Généralement, c’est un maître indien, ou ses élèves occidentaux qui transmettent un enseignement original, dans des cours ou des sessions. Le yoga peut en effet beaucoup apporter. Les conditions de vie moderne créent de nombreux déséquilibres qui sont aisément compensé par une harmonie du corps et de l’esprit.

Yoga dans la philosophie indienne

Yogini, Tamil Nadu

Le yoga est l’un des 6 points de vue de la philosophie indienne āstika (qui reconnaît l’autorité du veda): les darśana qui prolongent les upaniṣad. Ils fonctionnent par paires : nyāya et vaiśeṣika, sāṃkhya et yoga, mīmāṃsā et vedānta. Ces darśana sont considérés comme essentiels pour obtenir une vue complète de la réalité. C’est en effet la juxtaposition de ces six voies de la connaissance qui permettrait de saisir l’ensemble « comme nous regardons une statue sous des angles différents avant de pouvoir nous en former une idée d’ensemble ».

Au Sāṃkhya, système dualiste et athée, le yoga emprunte de nombreux éléments théoriques dont : le Puruṣa, la Prakṛti et les guṇa.

« Celui qui demeure dans le champ de l’ignorance, est victime des cinq obstacles que sont l’ignorance, l’ego, l’attachement tout autant matériel qu’à ses propres idées, la répulsion et la peur de la mort . ». L’homme souffre parce qu’il recherche constamment la source de son bonheur en dehors de lui-même et cette poursuite se fait au prix d’une agitation mentale qui se traduit par le stress et/ou le mal de vivre. Dans ce contexte, le yoga propose une pratique physique reliée à une connaissance précise des rouages et résistances psychiques, pour aboutir à une union corps et esprit où se révèle une sérénité naturelle, caractérisée par une liberté (मोक्ष mokṣa) intérieure affranchie (à son stade final) de tout asservissement aux conditionnements (संस्कार saṃskāra).

But philosophique du yoga

Le but ultime du yoga est la quête d’une harmonie, d’une unité corps et esprit. Pour Patañjali, c’est aussi l’établissement dans l’état de sattva, c’est-à-dire la prévention ou la cessation des modifications à l’état subtil au sein du mental (manas), sources du karma. Cette harmonie ou cet état s’inscrit dans l’instant présent, et est potentiellement accessible à tout être humain. « Au cœur du yoga il y a un message important : tout être humain est naturellement équilibré et entier car le Soi ne peut être ni détruit ni endommagé. C’est là notre nature inhérente, et le yoga est la voie vers une plus grande conscience de cette entité intérieure, le Soi ». « Lorsque nous suivons systématiquement la voie du yoga, il prend dans notre vie une importance profonde. Intérieurement, il nous permet d’agir conformément à nos besoins, à nos intentions et aux valeurs qui nous sont les plus chères. Extérieurement, il nous apprend à renforcer notre corps, à détendre et à équilibrer notre système nerveux et à trouver la paix et la concentration sur un objet. En fin de compte, on dit que le yoga mène à la réalisation directe de notre nature véritable ». »

Le yoga est une philosophie sans exclusive, toutes les convictions, mêmes religieuses ou humanistes, peuvent y trouver leur compte. Pour autant, le yoga n’est pas une religion. Le yoga proposant l’union, les choix religieux ou non sont respectés. L’essentiel étant la cessation des perturbations du mental, cela induit : le respect d’autrui, la paix et la non-violence.

Pratiques du yoga

Il existe de nombreuses voies et styles de yoga liés aux différentes aspirations individuelles et aux divers aspects de notre nature. Quatre voies traditionnelles majeures résument ces directions.

Au sein d’une même voie (मार्ग, mārga), il peut exister des courants différents. Un yogin reconnu comme maîtrisant parfaitement un mode d’enseignement peut décider de fonder une école de yoga. Cette diversité n’est pas un signe de faiblesse ou de dissension, mais plutôt une réponse à l’extrême diversité des attentes de chacun.

Quatre voies traditionnelles

Quatre voies traditionnelles majeures peuvent résumer ces directions. Il est possible de les suivre assemblées ou séparément :

Jñāna yoga

Le jñāna yoga est la voie d’un yoga dont le but est d’atteindre la connaissance transcendante.

Bhakti Yoga

Le bhakti yoga est la voie d’un yoga de dévotion dans un dessein d’adoration.

Karma yoga

Le karma yoga est la voie d’une yoga du service et d’action désintéressée.

Ces trois yogas ci-dessus forment la trimàrga, ou voie vers l’éveil. Il existerait une voie qui regrouperait ces trois ascèses en une et qui leur serait antérieure. Cette voie, la madhyama màrga serait la source de la voie du milieu dont s’inspire le bouddhisme et le zen.

Rāja yoga

Le rāja yoga est une voie de yoga s’inspirant des yoga sutra codifiés par Patañjali, cette voie de yoga procède essentiellement par méditation (dhyâna).
Une déclinaison de chacune de ses voies principales existent. Voici quelques exemples non exhaustifs.
 kriyā yoga

Une citation de David Frawley décrit comme suit le kriyā yoga :

« La science yogique possède sa propre technologie consistant en diverses méthodes et techniques impliquant le corps, la respiration et le mental. Kriya se réfère à l’action, au processus ou au mouvement, en particulier au déploiement interne du prana et à la concentration. La purification et la transformation issues des yogas techniques préparent ainsi à la méditation profonde35. »

Le haṭhayoga, le mantrayoga et le tantra yoga sont trois formes répandues de kriyāyoga.

Haṭha yoga

Posture de hatha-yoga : l’iguane

Pour une majorité d’occidentaux, le yoga se résume au haṭha yoga,. Pourtant, non seulement ce n’est pas la seule forme de yoga, mais même, la forme proposée en Occident est très éloignée de ce qu’est réellement le hatha-yoga traditionnel.

En effet, le haṭha yoga, traditionnellement, n’est pas une forme de gymnastique douce mais une voie spirituelle à part entière, qui plus est une voie abrupte et dangereuse réservée à une élite d’individus prêts à brûler les étapes de la réalisation.

Le terme « haṭha » (हठ), signifie vigueur, violence; d’un point de vue symbolique, cela exprime aussi la réunion heureuse des contraires, que l’on retrouve dessinée dans le praṇava (प्रणव), la syllabe sacrée om ॐ (le croissant lunaire accueillant le point solaire).

D’un point de vue technique, le haṭha yoga est une discipline d’harmonisation et de développement des facultés psychologiques (concentration, sérénité) et corporelles (puissance et souplesse) poussés à leur perfection. Les principaux ouvrages qui présentent cette méthode, développée à la fin du premier millénaire de notre ère dans la secte tantrique des Goraknath, sont la haṭhayogapradīpikā et à la gheranda samhitā.

Mantra-yoga

Japamala

Le mantra est un objet ou un support de méditation. Le mantra est soit une formule sacrée d’invocation condensée, soit une série de syllabes assemblées en fonction de leur seule efficience magique intrinsèque, répétée de nombreuses fois suivant un certain rythme. Le but de sa pratique peut être un bienfait matériel ou spirituel. Le mantra yoga peut s’effectuer dans le cadre d’un rituel minimal, ou d’une liturgie élaborée, incluant prières, visualisations, mudrā, etc. Le récitant s’accompagne souvent d’un mālā, sorte de chapelet comportant 108 grains. Le mantra yoga s’identifie en bonne partie avec le siddha yoga. Sous une forme plus aisée et populaire il s’assimile au japa yoga, yoga fondé sur la « récitation » du nom de la divinité, répété mécaniquement, ou sur un mantra.

Tantra-yoga

Le tantra yoga s’exprime au travers de deux religions : le bouddhisme tantrique (Tibet, Bhoutan, Népal, et Japon) et l’hindouisme tantrique (principalement au Nord de l’Inde). Pour l’hindouisme, Tantra (तन्त्र) signifie : règle, méthode, traité. Le Tantra est une approche de l’énergie à un niveau subtil.

Plusieurs yogas puisent leur origine dans le tantra, nous en citerons trois : Le shivaïsme du Cachemire, le kuṇḍalinī yoga et le yoganidrā ou yoga du sommeil.

Shivaïsme du Cachemire

Mont Kailash, la demeure supposée de Shiva

Ce yoga est l’expression la plus aboutie du Tantra, il se fonde sur la triple autorité, tout d’abord des écritures sacrées, les Āgama, puis de l’expérience et de l’enseignement du maître, enfin du propre discernement du pratiquant. À la différence du Brahmanisme classique, le Shivaïsme du Cachemire n’exige aucune qualification particulière de caste, de foi, mais seulement une aspiration à s’initier, selon son aptitude, à un enseignement approprié. Seuls ferveur et désintéressement sont requis, aucune forme d’ascétisme douloureux, aucun mépris des sens ou de la vie courante. Entre le VIe et le xe siècle, Vasugupta, Abhinavagupta, Gauḍapāda, Kshemaraja rédigérent les œuvres majeures Cacheméries.

Kuṇḍalinī yoga

Les sept chakras
 Kundalini yoga.

La kuṇḍalinī désigne l’énergie primordiale présente en chaque être humain et évolue en Sushumnā, son canal principal situé le long de la colonne vertébrale, à travers des chakra jusqu’au sommet de la tête. Cette technique permet l’équilibration puis la conjonction des courants ascendants et descendants du corps circulant au travers des principaux canaux énergétiques (nādî) gauche (idā) et droit (Piṅgalā). Certaines écoles de Hatha-yoga y puisent de larges emprunts, notamment leurs représentations énergétiques du corps.

Jung poursuivit, tout au long de sa vie, une analyse de la psychologie humaine et tenta entre autres, un rapprochement entre pensée orientale –Kuṇḍalinī yoga – et théories psychanalytiques. Fondamentalement, la psychanalyse est une « praxis », une méthode empirique, dont les modèles théoriques émergeront précisément avec les débuts de Jung dans le mouvement psychanalytique (définition d’un « complexe »). Le yoga fournira une justification facile de ces modèles qui ne sont ni psychanalytiques ni yoguiques, et permettra de recycler la quasi-totalité des modèles judéo-chrétiens.

Aleister Crowley se serait inspiré du kuṇḍalinī yoga en contrepoint justement de la définition jungienne.

Yoga nidrā
Yoga-nidrā signifie « sommeil yogique ». On peut le considérer comme une variante de l’état de transe des chamans. Cette technique très ancienne est décrite dans les traités des Tantra et a été transmise par les Yogins depuis des temps immémoriaux.

Ce yoga est essentiellement basé sur la relaxation, travaillant à proximité de la phase liminale du sommeil. Cette technique utilise des représentations telles que pratiquées dans la sophrologie. L’induction par l’enseignant, la douceur relationnelle et l’attention au corps dans l’instant présent s’apparentent à l’hypnose ericksonienne.

Ashtanga Yoga

Lorsque le terme aṣṭāṅga et associé au mot yoga pour former le vocable aṣṭāṅgayoga, celui-ci désigne le yoga en huit membres (aṅga) mentionnés dans les Yoga Sūtra de Patañjali. Ceux-ci se composent des cinq restrictions ou réfrènements (yama), des cinq vertus (niyama), des postures (āsana), de la discipline du souffle (prāṇāyāma), de l’abstraction des sens (pratyāhāra), de la concentration (dhāraṇa), de la méditation (dhyāna) et de la contemplation méditative (samādhi).
Aṣṭāṅgayoga est également utilisé pour désigner l’Ashtanga Vinyasa Yoga tel qu’enseigné par Pattabhi Jois. Il est orthographié à l’occidentale astanga yoga ou ashtanga yoga.

Référence article : Wikipédia .

Le yoga doit être pratiqué suite à une visite médicale vous y autorisant.

La voie de la sagesse.

Pour commencer


On peut se sentir mal à l’aise avec soi même, douter de sa voie, se sentir mal dans sa peau, ne pas s’aimer, avoir envie d’autre chose, se sentir incompris, vouloir changer, se voir comme réfutant tout, se sentir trahi par la vie (santé, famille, amis), sans positivisme, défaitiste… Ne pas avoir la bonne énergie qui fait que l’on a continuellement le sourire et que chaque matin est un plaisir de se lever.

Pour changer tout cela et du coup chercher… mais chercher quoi ? le bonheur bien sure !!! Eh bien sachez que cela est la quête de l’homme depuis les temps les plus anciens et que de nombreux essais ont été écrit la dessus. Je ne vais donc pas faire ici une analyse de chacun d’entre eux ni dévoiler non plus « ma méthode » dans le sens « c’est moi qui l’ai fait » mais lier ce qui est commun à la plus part de ce qui à été écrit et surtout vous faire tendre vers divers domaines de connaissances afin que de part vous même vous puissiez avancer vers ce qui résonne en vous.

 L’aide au développement personnel de chacun ici proposée n’a pas pour but de vous rendre plus riche, plus fort, plus courageux, plus beau ou plus intelligent mais simplement de vous rendre heureux dans ce que vous êtes et au milieu de ce qui vous entoure ; de vous faire découvrir ce pourquoi vous êtes fait et vous aider à mieux gérer votre vie sans avoir à la combattre où à la subir. Ainsi vous transpirerez une beauté, une force, une intelligence non pas de surface mais bien plus impressionnante puisque venant de votre profondeur.

 On ne peut changer l’homme si on ne lui donne pas les techniques pour le transformer, le mental est une matière subtile, on peut le changer par une ouverture autre que celle dans laquelle on nous confine dans notre société. Quand le mental est différent, le monde est différent car on appréhende celui-ci à travers notre mental. Le problème est que depuis l’enfance rien n’est fait pour nous instruire en ce sens. On forme l’enfant, l’ado puis l’adulte à ce qu’il doit posséder (bagages culturels, formations professionnelles puis conceptions matérielles) mais jamais dans notre cursus on nous apprend à nous connaître afin d’agir en fonction de qui nous sommes vraiment et non en fonction de ce que l’on veut que l’on soit. Pourtant les moyens à cela sont connus depuis bien longtemps, mais dans notre monde occidental cela n’est pas une priorité à priori. Force est de constater les taux records de suicides, dépressions, addictions aux antidépresseurs alors que nous baignons nous dit on dans une société de pointe, civilisée et moderne…

 L’approche de la connaissance de soi se situe sur différents plans :Ici en rouge lien direct au sujet.

– L’honnêteté 

– La méditation

– L’égo

– Le lâcher prise

– La notion de moment présent

– La pensée positive

– Le soin du corps

– La connaissance

Ces 8 notions sont à travailler ensemble quotidiennement et ne vous prendront pas plus de 45 minutes par jour réparti sur l’ensemble de la journée, je vais ici faire abstraction de tout idéaux religieux afin de respecter chacun.

 Ce que je vous garantis c’est qu’au bout de trois mois, vous y verrez déjà plus clair et vous vous sentirez bien mieux. Évidemment l’entretien et le développement  de tout cela n’a pas de limite dans le temps, mais les bénéfices que vous rencontrerez ne pourront qu’aiguiser votre soif de continuer à connaître votre moi profond et être en harmonie.

 J’ai classé volontairement ces notions dans un certain ordre et je vais les expliquer ici :

-L’honnêteté

Symbole chinois de l’honnêteté

Être honnête à première vue on sait ce que cela veut dire, et l’on a une certaine conscience de l’honnêteté. Bien sure le vol, la médisance, le mensonge et autres sont à bannir et, en général on s’attache à le faire. Mais l’honnêteté est très subtile, déjà parce que l’on a toujours une idée d’elle comme émanant de nous vers les autres ou des autres vers nous-même… Avant de se croire honnête ou de vouloir qu’on le soit avec nous il est important d’abord de savoir l’être envers soi.

 

Être honnête avec soi-même.

C’est en cherchant vraiment à l’être pour soi que l’on comprend toute la complexité de cette notion. D’abord avant de vouloir changer et se retrouver soi-même l’important est de savoir si on le veut vraiment… Être honnête avec cela !!!

 Mes problèmes ne me permettent-ils pas d’exister pour moi et envers les autres ?

 Est ce que je ne trouve pas un certain plaisir à ne pas être bien ?

 Si je ne suis plus mal ou non en phase avec moi cela signifie que je vais aller bien mais serai-je toujours moi ?

Est ce que je le mérite ?

 Etc etc… Il devient donc nécessaire de mettre sa volonté de changement en corrélation avec soi en travaillant sur les points qui nous empêchent d’avoir une volonté sans faille.

 Par conséquent l’honnêteté se travaille et est la base même de la légitimité, de sa volonté à vouloir changer. Elle nécessite de gommer les fausses raisons nous interdisant l’idée même de penser que l’on peut changer (manque de confiance en soi – pessimisme etc ). 

-La méditation

La méditation est l’outil à la connaissance de soi en ce sens où elle va vous permettre simplement de poser votre esprit, de laisser reposer les idées et ainsi de vous rendre plus clairvoyant.

 

Il faut comprendre que comme nous avons un corps, celui-ci est géré par notre cerveau, mais cela ne s’arrête pas là…. eh non ! notre cerveau se décompose en deux éléments et là c’est une chose à bien prendre en considération. Il y a le mental et la conscience. La conscience est ce qui pour tout à chacun va permettre de juger et normalement de vraiment commander, mais pour cela il passe par le mental qui, lui, possède notre historique, nos envies, nos idées reçues, nos peurs etc. En général nous sommes tout le temps dans notre mental et très peu en pleine conscience. Ce qui revient à dire que nous bouillonnons d’idées nous faisant agir et, parfois, la conscience intervient un peu comme cela : « ce n’est pas bien ce que je fais, je ne vais pas dans le bon sens ! » et le mental lui répond « oui je sais, mais je n’ai pas le choix, de toute façon ce n’est pas grave et puis j’ai envie de ça même si je sais que ce n’est pas bon pour moi « .

 De plus le mental à cette particularité de ressasser les idées, surtout négatives car il est directement lié à l’ego. Du coup on passe son temps en un flot d’idées, de pensées nous coupant finalement du monde et de la réalité, du moment présent, de ce que nous montre nos sens puisque a chaque chose est attribuée par le mental une « valeur » ne venant pas de notre conscience mais de notre mental donc suggestive.

 Exemple.

 Nous voyons un homme sur le bas de la route, la nuit, nous faisant des signes :

 Nous allons immédiatement de par la conscience nous dire que cet homme à besoin de nous mais tout de suite le mental va intervenir en instituant la peur de par les facteurs que sont l’homme inconnu et la nuit pour la base et du coup nous seront tentées de continuer notre route… Puis notre conscience nous dira qu’il aurai peut être fallu l’aider mais le mental revient à la charge en trouvant des prétextes qui ne sont pas validés mais le fruit de l’imagination ou d’idées reçues.

 En calmant notre mental et en sachant le raisonner nous auront de par le fait plus de place à notre conscience (d’ou le terme pleine conscience) et cette conscience non seulement nous avertira que l’on pourra aider cet homme mais aussi ressentira par son analyse formidable si oui où non il y a danger autant qu’elle le fait lorsqu’au fond de nous-même elle nous dit « ça c’est bon pour moi » où « ceci n’est pas bien ».

 La méditation permet par la maîtrise de son mental de nous en libérer et d’éviter les préjugés ou d’en ressasser les choses. On décrit son principe par cette image :

 La méditation fonctionne comme si on laisse se reposer un verre d’eau boueuse, ainsi sans agiter l’eau qui nous empêche de voir à travers le verre de par ses impuretés, celles-ci se dépose au fond en une lie et l’eau devient claire nous permettant de voir. Ici le verre d’eau boueuse est notre esprit, l’eau pure est notre conscience, la terre l’image des idées nombreuses de notre mental.

 En trois mois de méditation à raison de vingt minutes par jour, vous arriverez à de surprenants résultats :

 Plus de précision dans vos gestes quotidiens.

 Calme intérieur

 Relaxation

 Idées claires

 Bien être …

De plus non troublé par votre mental, vous verrez les choses qui vous entourent différemment, vous surprenant à dire  » c’est fou ! je n’avais jamais remarqué que…. » Vous profiterez bien mieux de votre entourage, vous vous sentirez bien moins fatigué aussi du fait du repos du mental.

– L’égo

Une des grandes illusions de l’ego est qu’il nous manque toujours quelque chose pour être heureux. Peu importe ce que nous acquerrons, il ne sera jamais satisfait. Un certain sentiment d’incomplétude nous pousse à toujours vouloir plus. Cela fait partie d’un stratagème très astucieux de l’ego: il tente de nous faire sentir incomplet afin de nous contrôler.  Il ne vise pas que le matériel, notre sentiment d’être, d’exister, en est faussé que ce soit par la recherche d' »éloges' »ou l’attribution de propos pris négativement à titre personnel.  L’essentiel se trouve en nous pourtant, l’essentiel pour être, pour diluer cet ego, pour se passer du reste.

 Ne plus subir l’ego, ne plus réagir par lui permet d’être vraiment Soi.

 Il se dilue lorsque l’on maîtrise le fait de savoir le reconnaître, le voir sous ses multitudes de formes.

 Pour cela l’étude du livre ‘le moment présent’ d’Eckhart Tolle donne de bonnes clés. 

– Le lâcher prise

Le « Lâcher prise » est devenu synonyme de « Calme-toi » ou « Sois zen ». Pourtant, lâchez prise, ce n’est pas que se relaxer. Cette approche souple de la vie demande du courage pour s’abandonner, non pas pour faire l’expérience du vide – ce dont nous avons tous horreur -, mais pour se confier. C’est l’expérience d’une présence nouvelle.

Il nous faut accepter de tout perdre : notre attitude d’humilité permet à l’événement de s’accomplir en nous, et non pas hors de nous. « Lâcher prise » signifie «laisser s’accomplir », sans nous occuper de nos représentations, projections, désirs ou préjugés pour accepter ce qui est et nous confier librement à ceux que nous rencontrons.

Le lâcher prise, c’est :

– Comprendre que rien n’est permanent ou solide et que tout est en perpétuel changement.

 – Accepter le processus naturel et inévitable du changement.

 – Accepter tout ce qui se présente, sans rejeter le négatif et sans trop s’attacher au positif.

 – Prendre chaque jour comme il vient sans trop essayer d’adapter les choses à ses propres désirs.

 – Considérer toute difficulté et tout ennemi comme notre meilleur ami qui nous aide à progresser et à grandir.

 – Avoir du recul face à tout ce que l’on expérimente.

 – Rester serein, détendu et d’humeur égale, quelles que soient les circonstances, agréables, désagréables ou neutres.

 – Utiliser l’humour pour dédramatiser une situation.

 – Comprendre que les choses ont l’importance qu’on leur donne.

 – Ne pas regretter le passé, mais vivre et grandir pour l’avenir en se nourrissant du présent.

 – Ne pas être passif, mais au contraire tirer une leçon des conséquences inhérentes à un événement.

 – Vivre dans le présent.

 – Ne pas s’attacher au résultat de nos efforts.

 – S’efforcer de faire de son mieux sans vouloir tout contrôler en comprenant que le résultat final n’est pas entre nos mains.

 – Ne pas couper les liens, mais prendre conscience que l’on ne doit contrôler autrui.

 – Ne pas se montrer indifférent, mais simplement admettre que l’on ne peut agir à la place de quelqu’un.

 – Ne pas s’occuper de tout ce qui arrive, mais laisser les autres gérer leur propre destin.

 -Ne pas materner les autres, mais leur permettre d’affronter la réalité.

 – Ne pas assister, mais encourager.

 – Ne pas critiquer ou vouloir changer autrui, mais tenter de comprendre ses propres défauts.

 – Ne pas juger, mais accorder à autrui le droit d’être.

 – Se mettre à la place de l’autre en essayant de comprendre ses motivations.

 – Donner le meilleur de soi-même et se laisser devenir.

 – Craindre moins et aimer davantage.

 – Oser dire l’amour.

– La notion de moment présent

On en parle beaucoup et pour essayer de faire simple il peut être nécessaire de comprendre que l’on passe une grande partie de sa vie à penser au passé ou s’inventer un futur. À tel point que sur une vie, le temps passé à être présent consciemment à ce qui nous entoure, sans être ailleurs ni rebondir à des sujets autres au contact de ce que nous livre l’un ou plusieurs de nos 5 sens et ainsi nous décoller mentalement de l’instant présent; ne nous fait passer qu’une infime partie de présence absolue à ce qui est. Tout le reste n’est que cinéma de notre mental. Si celui-ci est perturbé nous perturberions la vie que nous traversons au moyen de nos jugements donnant encore plus de poids à notre mental qui se base sur l’expérience passée. C’est le cercle infernal. 

Le passé n’est plus.

Le futur n’est pas.

Seul le présent est.

Le passé n’est plus : signifie que ce qui est passé est passé, il ne sert à rien de le rabâcher avec des ‘si j’avais su…. / avant c’était mieux… / si je suis ainsi c’est à cause de ce qui s’est passé avant etc…

 Ce n’est pas que le passé ne sert à rien ! il a pour valeur celle de l’expérience et de l’histoire, du souvenir. Il n’est pas là pour miner le moral et si c’est le cas, il faut savoir le faire taire : pour cela rien de plus simple en prenant l’habitude de se tourner vers ce qui est là à l’instant. Si cet instant présent ramène au passé alors il faut s’en détacher en focalisant sur un détail (si la visite d’une maison vous rappelle de douloureux souvenirs et que vous êtes contraint d’y rester un temps, ne passez pas ce temps aux mauvais souvenirs, mais focalisez sur le jardin et ses fleurs par exemple ou tout autre chose vous évoquant un questionnement ou une admiration, trouvez le sujet de ‘fuite’ présent)

 Le futur est une projection, mais il n’est pas, et il ne le sera pas forcément car tout n’est qu’aléa et l’on sait bien que l’on ne peut vivre en faisant des plans sur la comète. Ce dire ‘la, rien ne va, mais demain ça ira mieux / je suis triste, mais un jour, je serai heureux car j’aurais ça et ça / si j’avais de l’argent et bien je pourrai… ne sert à rien, ce n’est qu’une façon de fuir le problème en se remontant faussement le moral. La projection dans le futur n’est utile que pour se déterminer un but, se donner un point de repère, mais cette notion n’est pas faite pour vivre son présent.

 Vivre le moment présent c’est d’être conscient pleinement de ce qui se passe maintenant, en le percevant vraiment, et du coup en voyant ce que l’on ne voit pas en étant ailleurs dans le temps… Ainsi, pour qui tente l’expérience, une réalité apparaît à chaque seconde différente ce qui est bien mieux que de passer des heures à se ressasser des idées noires.

 Le pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle est un livre très explicatif sur ce principe, je le recommande vivement. 

– La pensée positive

La  pensée positive  est une technique pour aider chacun à se sentir mieux, davantage en harmonie avec la vie.
Adopter et conserver cette attitude quotidiennement permet de relativiser les problèmes, d’accorder moins d’importance à ces tourments de toutes sortes qui souvent masquent l’essentiel. C’est en cultivant la pensée positive que l’on apprend à mieux se connaître, à profiter de chaque occasion, aussi étonnante soit-elle, qui nous est offerte par l’existence. 

Il y a des personnes qui naturellement voient le « bon côté des choses » ou « le verre à moitié plein », qui parviennent toujours à trouver une solution, qui tirent profit de chaque échec et qui s’attendent qu’à de bonnes choses….Bref ces personnes ont toujours le moral quoi qu’il arrive. Elles cultivent, qu’elles en soient conscientes ou non, la pensée positive.

Les envieux disent de ces personnes qu’elles ont plus de chance, une existence plus simple, des conditions de vie plus favorable…Elles attribuent leur bonheur non pas à une attitude personnelle mais à des circonstances extérieures. Et pourtant il n’y a rien de plus faux…

Qu’ont-elles de plus que les autres ? De l’optimisme. La personne positive pense «je peux» tandis que la personne négative pense «je ne peux pas». Voilà la différence. Elle tient à quelques malheureux mots…qui ont une puissance incalculable.

« Tout est bien, tout va bien, tout va le mieux qu’il soit possible». Voltaire, Candide.

En quoi est-ce si important d’être optimiste ? Voici 5 bonnes raisons de vous convertir à la pensée positive :

La pensée positive pour vous libérer du stress

Une chose est certaine : l’optimiste n’est pas une personne stressée. Le stress est une réaction aux évènements qui composent votre vie et non pas l’inverse. Ce ne sont pas les évènements qui causent votre stress mais votre façon de les appréhender. Etre stressé, c’est être incapable de se défaire de certaines pensées et de se déconnecter. C’est cogiter, c’est ressasser, c’est ruminer…c’est se « pourrir » la vie avec des pensées négatives toxiques. C’est aussi être dans l’incapacité de contrôler ses émotions.

Adoptez une attitude positive, c’est aborder les évènements avec confiance, sécurité, sérénité, c’est ne plus avoir peur, ne plus être angoissé.

La pensée positive pour profiter de la vie

Pour profiter pleinement de la vie, il faut être positif. Comment être heureux si vos pensées sont focalisées sur la peur, le stress, l’anxiété….Comment pouvez-vous vous accomplir si vous anticipez les problèmes ? Comment pouvez-vous vous sentir bien si vous vivez les obstacles comme des échecs personnels ?

Etre positif, c’est être confiant en soi-même et en l’avenir. C’est vivre l’instant présent et savourer les petits bonheurs qui constituent le quotidien. De mon point de vue, la pensée positive est la clé d’une vie heureuse et épanouie.

La pensée positive pour être en bonne santé

Les études démontrent que les optimistes sont en meilleur santé car ils sont moins stressés. C’est simple à comprendre dès lors que que l’on prend conscience que 80% des maladies sont liées directement ou indirectement au stress. Fatigue, irritabilité, maux de tête, insomnies, tension, brûlures d’estomac, rhumes fréquents, perte de libido, dépression…sont les symptômes les plus courant du stress.

Pour être en forme et donc en bonne santé, vous devez avoir de l’énergie. Et l’ennemi numéro 1 de l’énergie c’est le stress….Le stress est tout simplement le mal du XXIème siècle. Tandis que les pensées négatives responsables du stress contractent votre énergie vitale, les pensées positives la dilate.

La pensée positive pour attirer le succès

Ce n’est pas en cultivant le doute, la peur, le côté négatif et désespéré des choses que vous allez vaincre les difficultés, atteindre vos buts et briller de succès. Il faut sans aucun doute une forte dose d’optimisme pour surmonter les obstacles, dépasser ses limites et persévérer jusqu’à la réussite. Si vous baissez les bras à la moindre contrariété, ça va être dur…

Vous n’en êtes peut-être pas encore conscient, mais votre plus grand allié dans le vie n’est pas à l’extérieur mais à l’intérieur de vous. C’est votre esprit. En prenant le contrôle de vos pensées, vous prenez le contrôle de votre vie.

«Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous créons notre monde». Bouddha.

Celui qui pense à l’échec, la peur, la tristesse…attirera dans sa vie des évènements qui généreront davantage d’échec, de peur, de tristesse….En revanche penser au succès, à la réussite…créera le succès et la réussite. C’est mathématique. C’est la loi de l’attraction : nous attirons à nous ce à quoi nous pensons le plus.

La pensée positive pour avoir des relations stables

Qui ne rêve pas d’avoir une personnalité «magnétique»? de plaire à toute le monde ? D’avoir assez de charisme pour influencer son entourage ? Ce n’est pas en étant une «boule de nerf» incapable de maîtriser ses émotions que vous pourrez vous constituer des relations stables et durables.

Il faut inspirer les autres pour s’entourer, il faut leur donner envie d’être en votre compagnie. Et c’est en adoptant une attitude confiante et foncièrement optimiste que vous pouvez y parvenir….Vous attirez à vous d’autres personnes comme un aimant, car vous produirez une puissante impression de gaieté, de stabilité, de confiance….Un dernière chose, l’optimisme est contagieux. Plus vous êtes positif, plus votre entourage va le devenir…ce n’est pas merveilleux ?

Pour terminer, j’aimerai vous dire ceci : chacun de nous a une puissance positive qui ne demande qu’à être utilisée. Ce potentiel est en chacun de nous depuis notre naissance. Il n’y a pas d’individus plus chanceux que d’autres ou mieux dotés de ce point de vue. Tout dépend de la conscience de ce potentiel et de ce que l’on désire en faire….

 Source : Le Blog de Esprit-Positif.com

-Le soin du corps

L’homme de Vitruve de Léonard de Vinci

« Un esprit sain dans un corps sain »

Soigner son corps c’est d’abord bien le nourrir, par une alimentation équilibrée et naturelle. C’est aussi l’entretenir par des exercices tout comme savoir le détendre et le relaxer.

L’alimentation :

Manger en qualité :

C’est consommer des produits qui ont du goût tout d’abord, mais aussi qui sont issus de filières favorables à notre santé (filière Bio, filière de l’agriculture raisonnée,…), qui sont naturels c’est-à-dire peu ou pas transformés par l’industrie agroalimentaire, qui sont sans additifs de synthèse, qui sont riches en vitamines, en minéraux, en fibres…

Manger des quantités raisonnables (quantité pour adulte) par repas, quelques repères :

Le mieux est d’éviter les produits dit « morts » (Viande/poisson) afin de ne s’alimenter que de « vivant » pour ne pas emmagasiner des produits stressés par l’abattage. Cela permet le développement d’une conscience plus pure. 

Mais sinon, 

Pour la viande : portion de 150 g (pas plus de 2 à 3 x par semaine de la viande rouge) ou

Pour le poisson : portion de 200 g (au moins 3x par semaine des poissons gras)

Féculents complets ou semi-complets ou légumes secs (environ 3 cuillères à soupe de féculents par repas)

400 g de végétaux par jour ou 5 portions de fruits et de légumes

Pour la matière grasse : 2 cuillères à soupe d’huile de colza par jour

Une nutrition saine n’est pas en contradiction avec une alimentation plaisir. C’est au contraire la recherche d’un meilleur goût, la recherche de ce qui nous fait plaisir, la recherche de la qualité. C’est réapprendre à manger des choses avec un goût vrai, retrouver le goût oublié des fruits et des légumes, des gâteaux faits maison peu sucrés par exemple.

Il ya une tonne d’informations disponibles aujourd’hui sur ce conflit qu’est une alimentation saine et nutritive, et il est parfois difficile de séparer les faits de la fiction. Fondamentalement, il peut être facile de suivre un régime alimentaire sain en faisant quelques ajustements mineurs à votre alimentation actuelle.

La plupart des gens ne se rendent pas compte de l’influence incroyable qu’une alimentation saine peut avoir sur notre qualité de vie. La différence entre une bonne alimentation et une mauvaise alimentation peut faire la différence entre avoir une bonne santé et avoir une mauvaise santé. La plupart des gens ne choisiraient pas sciemment une mauvaise santé, mais c’est exactement ce qu’ils font par la suite d’une mauvaise alimentation.

Parallèlement à l’activité physique régulière, une alimentation saine est le facteur le plus important qui détermine votre poids. Si une personne est en surpoids, les chances de développement, y compris l’hypertension artérielle, taux élevé de cholestérol, les maladies cardiaques, le diabète et autres problèmes de santé augmente fortement.

La première étape pour une alimentation saine est d’inclure des aliments de tous les groupes d’aliments, comme les légumes, les fruits, les grains entiers et des protéines maigres dans votre alimentation.

Il est bien établi qu’une alimentation contenant des fruits et légumes peut réduire le risque de maladie cardiaque.

Il n’est pas difficile de suivre un régime alimentaire sain. Quelques changements simples à votre alimentation peut vous fournir une meilleure santé, une vie plus longue et plus d’énergie.

Entretenir son corps

Les bénéfices de l’activité physique

Si vous avez envie de commencer ou de reprendre une activité physique et sportive, prenez le temps de faire un bilan chez votre médecin traitant. Il vous conseillera une activité adaptée.Une activité physique doit être accompagnée d’une alimentation saine, équilibrée et variée afin que ses effets soient satisfaisants et qu’elle soit efficace. Les bonnes habitudes se prennent dès le plus jeune âge. Un jeune enfant ou un adolescent actif aura plus de chances de devenir un adulte actif. L’activité physique diminue le risque de survenue de certaines maladies comme les maladies cardiovasculaires, les cancers, le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, etc. Elle permet également l’augmentation du HDL cholestérol ou « bon cholestérol ». Pratiquer une activité physique améliore la condition physique et permet de rester en forme. Elle aide aussi à être plus détendu et améliore la qualité du sommeil.

Le yoga, le Qi gong, le Taï chi, marche et autre….

La gym douce : Travail respiratoire, entretien des articulations, étirements, souplesse, relaxation, posturologie.
Vous vous concentrerez sur votre corps, ses réactions et son fonctionnement. Ainsi, en améliorant vos capacités physiques et la connaissance de votre schéma corporel, vous ressentirez un bien-être physique bénéfique au quotidien !!
La gym’marche :   Travail respiratoire et renforcement musculaire.
Vous pratiquerez une marche, adaptée au rythme de chacun, encadré par un animateur sportif. Si le temps ne le permet pas, vous pratiquerez une activité en salle, visant à améliorer les capacités globales du corps.
La marche active :  Travail de la fonction respiratoire.
Vous pratiquerez sous contrôle et sur terrain plat une marche rapide, proche de l’essoufflement. Après un questionnaire de santé et l’accord du médecin, vous suivrer un programme particulier, construit pour vous, suivant des étapes de difficultées progressives – adaptées et mesurées régulièrement par tests, visant à améliorer et à développer votre capacité cardio-respiratoire.
Le but étant de minimiser la sensation d’essoufflement que l’on peut avoir lors d’une promenade, en montant un escalier, en gravissant une côte … 
Le Taï Chi Chuan : Art martial chinois visant le mieux-être global.
Vous pratiquerez des mouvements lents et fluides, augmentant votre force et votre tonus musculaire – améliorant votre souplesse, votre équilibre et votre coordination et enfin diminuant votre stress et vos tensions musculaires. Une vraie source de bien-être tout en douceur …
La Zumba : De la gym en dansant et en s’amusant.
Pour ceux qui souhaitent se défouler physiquement et mentalement, une gym composée de pas de danse simples et de mouvement de fitness sur de la musique latine festive, permettant de renforcer son corps et sa capacité cardio-respiratoire sans trop d’effort et de façon ludique !
Le body balance :
C’est une gym imaginée par le groupe Les Mills dans les années 80. Cette activité s’inspire du stretching, de la relaxation, du yoga, du tai-chi, du qi gong et du Pilates pour n’en prendre que le meilleur.
Le yoga :
Il mêle postures variées, exercices de respiration et relaxation. Un cocktail bénéfique pour l’organisme qui retrouve son tonus et se débarrasse enfin du stress

Le qi gong :

C’est une discipline ancestrale chinoise qui est avant tout une philosophie de la vie, comme le yoga, et dont le but est d’améliorer la santé de celui ou celle qui le pratique par la bonne canalisation des énergies nous parcourant (Méridiens/Chakras).

Détente et relaxation du corps

Le massage :

Le massage ou la massothérapie est l’application d’un ensemble de techniques manuelles qui visent le mieux-être des personnes grâce à l’exécution de mouvements des mains sur les différents tissus vivants. Cette thérapie agit entre autres sur la peau, les muscles, les tendons et les ligaments (ces tissus sont appelés communément tissus mous) et vise une bonne santé (tant le bien-être physique que psychique).

Il est nécessaire de pouvoir confier son corps à une personne maîtrisant une pratique de massage afin que celle ci nous relaxe et remette en place ce qui à pu bouger. Il ne faut pas perdre de vue que par nous même et notre hygiène de vie nous favorisons grandement la souplesse de notre corps et la non tension de celui-ci. Le massage ne se fera donc qu’occasionnellement dans un but de relaxation ou après une période d’effort ou de fatigue. 

La réflexologie :

La réflexologie est une discipline médicale non conventionnelle, de type massage. Elle repose sur le postulat selon lequel chaque organeglande, partie du corps ou fonction physiologique correspondrait à une zone ou un point sur les mains, les pieds ou les oreilles. Un toucher spécifique appliqué sur ces zones permettrait ainsi de localiser les tensions et de rétablir l’équilibre du corps. Pour ses praticiens, la réflexologie libérerait les facultés d’auto-guérison de l’organisme et permettrait de soulager divers troubles sans traitement médicamenteux. Cette technique manuelle se place dans une approche « énergétique » et globale du corps et s’apparente en cela au shiatsu, à l’acupuncture ou à l’ostéopathie.

Le reiki: 

Le Reiki (靈氣, 霊氣 ou 霊気, [ˌreɪki]) est une méthode de soins d’origine japonaise, basée sur des soins énergétiques par apposition des mains.

D’après ses praticiens, l’un des buts du Reiki est de soulager les souffrances, d’apporter un calme mental, une paix intérieure et un bien-être en général. Il se fonderait sur le concept du Taoïsme chinois Ch’i ainsi que celui du Zen et des Arts  japonais ki, « énergie universelle de vie » (l’équivalent du Ch’i chinois et du Ki japonais et le prâna dans la philosophie indienneCertains praticiens associent le Reiki à l’activation des 7 chakras qui est une conception issue du tantrayanaet du yoga traditionnel indien. Ce système de l’Inde est connu au Japon à travers le système bouddhiste, lequel s’appuie sur 5 centres subtils correspondant aux 5 éléments, et le Shintô/Taoïsme, comme l’acupuncture, sur un système de 3 centres subtils.
Je vous ai proposé à titre indicatif quelques exemples d’activités physique et soins du corps, il va de soit que l’on peut facilement en allonger la liste. L’important étant de savoir lier une activité qui convient avec notre recherche de connaissance de soi et de bien être. 

-La connaissance.

Voici ici un point primordial et la raison même de la création de ce blog. Nous sommes tous dotés d’une intelligence propre à nous instruire, à découvrir, analyser, comprendre et juger ce qui nous convient ou pas.La recherche permanente du bien être, du bien vivre dans sa partie personnelle a été faite par de nombreux philosophes, sages et autres personnages. Que l’on soit croyant ou non, cela n’empêche personne de trouver une voie de développement de soi afin d’éviter de tomber dans les pièges de son propre mental, de rééquilibrer celui-ci, si par le passé nous avons été victime de traumatisme.Il est dit que la psychologie est la entre autres pour soigner le mental, la recherche de son soi propre, cette voie vers l’éveil à soi nous apprend à ne pas être victime de son mental… La nuance est importante est les deux plans de travail ne s’opposent pas, bien au contraire.Pour ce qui est de la religion quelle qu’elle soit, son essence est l’amour, le respect, la compassion. On conseille par ce biais d’aller dans un droit chemin pour plaire à Dieu au jour du jugement dernier ou pour trouver Dieu (ou le sacré)   en soi comme dans le bouddhisme. Vous trouverez une multitude de points communs comme de différences dans une multitude de religions. Croire est une chose, être en harmonie avec ce que l’on croit en est une autre… Je pense que sans avoir besoin d’être croyant on peut se poser des questions et savoir au moins être à l’écoute juste de ce qui existe à coup sur, soi-même. Dans une écoute juste, sans se faire avoir par les préjugés, les avis des autres et la mauvaise foi, on s’apercevra qu’il y a quelque chose d’incroyablement magique à la vie et qui se suffit à lui-même pour être dans une compréhension et un respect de l’essence de la vie.

Une chose va de soi et pourtant nous n’y prenons pas vraiment attention… Nous sommes tous issus de ce que je nomme l’étincelle primaire de la vie qui par son développement, bravant toutes les lois statistiques, à pouvoir faire ce qui est aujourd’hui, à réussit à nous faire, nous, au milieu d’une multitude de choses animées par cette même étincelle (arbre, être humain, animaux et bien plus encore).  En cela et si nous méditons là-dessus nous comprendrons entre autres que nous sommes à égalité devant la chance d’être là, vivant parmi le vivant. Un respect, une compassion et un amour s’imposera de lui-même lorsque ce fait nous sera pleinement conscient.

Pourquoi se croire meilleur?

Pourquoi rejeter untel ?

Pourquoi subir ?

Trouvons la liberté d’être, celle de comprendre que nous dépendons tous de facteurs faisant ce que nous sommes, de facteurs étant pour la grande majorité complètement indépendants de nos propres volontés. Ainsi on comprendra que chacun à son parcours remontant à bien loin et par conséquent ce n’est pas la personne uniquement par elle-même qui peut être à blâmer ou à louer mais un ensemble de causes indépendantes.

L’une de ses causes négatives est l’ignorance, on a peur de ce que l’on ne connaît pas et l’on cherche à se faire une idée, justifiant cette peur par l’autre ( idée qui sera forcément fausse mais qui sera la fondation d’une réflexion malheureuse…) plutôt que d’admettre que le peur vient de la non connaissance et que pour vaincre celle ci, il est nécessaire d’aller vers la découverte.

Le but de ce blog est donc de brasser largement ce qui peut servir de support à une meilleure connaissance de ce qui nous entoure pour ainsi mieux se connaître soi même, voir pour la quasi totalité des gens de se découvrir puisque l’introspection lorsqu’elle est pleinement décidée et exercée va forcément nous faire voir des choses insoupçonnées.

Le dernier point que je tiens à souligner est qu’il faut vouloir et savoir se renseigner, apprendre et comprendre ; mais qu’une fois que nous avons décidé de faire cette recherche intérieure, une fois que l’on sait qu’elle pratique va nous y aider, il est important de laisser tomber la quête de connaissance en ces pratiques et ne se consacrer qu’a sa propre recherche. Sinon on sera au mieux une formidable bibliothèque mais l’on n’aura rien compris vraiment de soi. La recherche intime se fait simplement…. sans chercher à savoir ce que l’on cherche… sans chercher à se prouver que l’on sait….en pratiquant simplement…

Pour ma part je n’ai rien d’un sage, je n’ai juste réussi qu’a passer d’un état bien médiocre à celui d’une joie de vivre vrai, d’un état négatif de ma vision du monde à celui bien positif et porteur pour mon entourage et ma personne. Cela est due à ma profonde envie de changer, à mes lectures, ma recherche possible d’un changement et d’une pratique simple et régulière, honnête avec moi même. Il est normal de vouloir partager cela et d’en faire témoignage car je ne peux que souhaiter cela à tous ceux qui souffrent non pas du monde comme on à vite tendance à le croire mais bien d’eux même. 
Amicalement.
Olivier.
La voie de la sagesse 2011

Le moment présent par Lise Villeneuve


Le concept du ‘vivre le moment présent’ est bien expliqué ici. 

‘Le passé n’est plus, le futur sera peut être, seul existe vraiment le moment présent’ Eckart Tolle.

Je vous invite à découvrir également le formidable livre de Eckhart Tolle, Le pouvoir du moment présent

 

La voie de la sagesse