Hommage à l’abbé Pierre.


Hommage

Suite à cette journée d’hiver offerte au recueillement pour l’abbé à l’église du Val-de-Grâce à Paris le mercredi 24 janvier 2007, ce poème m’est venu.

 

L’Abc du droit de Pierre.

Je ne te pleure pas l’Abbé
Toi qui cet hiver s’en est allé,
Je ravale juste mes regrets
Et me met à espérer
Que dans ta lumière immaculée
Ton ombre va enfin les décider.

 

Je ne te pleure pas l’Abbé
Enfin Dieu t’a rappelé,
Et si rien n’est gagné
La nature seule t’a accordé
La douceur d’un mois de Janvier
Dernier duvet pour nos mal-logés.

 

Je ne te pleure pas l’Abbé
Gardons dans nos cœurs tes souhaits
Car l’Abbé sait de l’humanité
Qu’un toit fait la dignité et
L’Abbé Pierre par pierre à fabriqué
Ces idées qu’il reste à charpenter.

 

Non je ne te pleure pas l’Abbé
Tes vacances sont méritées
Mes larmes gèlent et reste figées
A ce problème d’actualité.
Je pleure, je pleure, faut il s’habituer
Au mauvais Etat, aux mal logés.

 

Je ne te pleure pas l’Abbé
Mes larmes m’empêcheraient de surveiller
Ce que tu as su multiplier.
Je ne pleure pas, je veux regarder
Tes gens de rues emménager
Gloire aux dépités, gloire aux députés.

 

Je ne pleure plus l’Abbé
Et te souhaitant bon voyage
Sans regret le justicier
Tu nous as donné le courage
La force la paix la volonté
De souhaiter à chacun son étage.
Olivier Legendre.

Le jour où je me suis vraiment aimé de Kim et Alison Mc Millen


Le jour où…

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et, alors, j’ai pu me relaxer.  
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Estime de soi.  
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle,
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.  
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Authenticité.  
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,  
j’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.  
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Maturité.  
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,  
j’ai commencé à percevoir l’abus dans le faitde forcer une situation, ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment.  
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Respect.  
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,  
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.  
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Amour Propre.  
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,  
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans ,
j’ai abandonné les mégaprojets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plait et à mon rythme.  
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,  
j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison
et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.  
Aujourd’hui, j’ai découvert l’ Humilité.  
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.  
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle Plénitude.  
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir,
mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient un allié très précieux.  
                                                       
                                   Kim et Alison Mc Millen.  Texte faussement attribué à Charlie Chaplin

 

 

L’arbre à zener


 

Micocoulier-Photo by so-studio.fr-tous droits réservés

 

L’arbre à zener.

 

Ronde est la terre sous le micocoulier
Qui s’insert et enserre le pays sage,
La lumière, les sons et les vents
S’y filtrent en son cœur au passage.

 

Toi qui passe, poses toi sous l’arbre sacré
Lui, qui sincère de l’expérience de son age
De ton âme, tes joies et tes peines,
Les filtre, en son cœur, aie courage.

 

Ta paix retrouvée sous l’arbre à zener
Qui, sincère, te sert l’âme d’un sage,
La lumière, les sons et les vents
Te remplissent le cœur au passage.

 

Toi qui vis, poses donc à micocoulier
Malgré ses plaies, la raison de son ramage
De sa lumière, de sa joie, de son âme
Et puises dans son cœur au passage.

 

                                                          Olivier Legendre