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L’INITIÉ EST CELUI QUI, AYANT DÉCIDÉ DE VIVRE D’UNE MANIÈRE À ÉDIFIER SA CONSCIENCE, LAISSE DERRIÈRE LUI L’EXISTENCE DE CE MONDE ET PART À L’AVENTURE DE CELLE CI.

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Le yoga.


Les origines.
 » Yoga  » vient d’une très ancienne racine que nous retrouvons en français avec les mots  » joindre « ,  » jonction « ,  » joug « . C’est l’idée d’unification intérieure qui prime. La terre d’origine du yoga est l’Inde : son histoire est étroitement liée à celle de la civilisation indienne. C’est une méthode élaborée depuis la plus lointaine antiquité pour aider les êtres humains à trouver le bien-être, le bonheur et l’unité dans leur corps et leur âme.Les premiers textes qui l’abordent sont les Upanishads, élaborés dans des écoles de sagesse qui se sont développées à partir du VII° siècle avant Jésus-Christ. Dans ces textes, les sages font part d’expériences d’immobilité méditative ou de la concentration sur le mouvement du souffle. C’est une conception très mystique des rapports entre le corps et l’esprit qui se développe.Le yoga apparaît ensuite dans toutes les littératures spirituelles de l’Inde, où il désigne toujours des formes de discipline qui unissent le corps et l’esprit, les contradictions psychologiques, l’homme et l’univers, l’humain et le divin… tout ce qui peut être  » joint  » pour procurer un état de bonheur, de plénitude ou de libération.Aux alentours de notre ère, une synthèse philosophique donne au yoga sa structure classique : les Yoga Sûtras, attribués à Patanjali.Le yoga s’est diversifié selon les contextes dans lesquels il est pratiqué. On peut distinguer trois grandes  » voies « . Tout d’abord, il accompagne l’être humain dans sa vie quotidienne, en l’aidant à poser les principes de l’ » acte juste « , ou  » désintéressé  » : c’est le karma-yoga, ou  » yoga de l’action « . On le rencontre aussi associé à des courants religieux, à l’intérieur de l’hindouisme ou du bouddhisme, où il permet de se rapprocher de la divinité : c’est le bhakti-yoga ou  » yoga de la dévotion « . Enfin, il affine l’intelligence la plus subtile, celle des réalités surnaturelles, et est alors appelé jnâna-yoga, ou  » yoga de la connaissance « . Des recherches originales concernant les énergies, le corps, les pouvoirs ont été développées dans certaines écoles tantriques.Aujourd’hui, les nombreuses traditions de yoga, qui n’ont cessé d’évoluer au fil des générations, continuent d’être très vivantes en Inde. Certains enseignants sont de véritables maîtres spirituels, d’autres sont simplement des professeurs de yoga, sans autre ambition que de proposer une hygiène psycho-corporelle adaptée à la vie actuelle. Beaucoup d’Indiens pratiquent le yoga, parfois comme une gymnastique qui a toujours fait partie de leur culture, ou bien comme une thérapie procurant le bien-être, mais ils sont nombreux aussi à le faire dans une perspective spirituelle, pour se  » libérer  » des conditionnements de l’existence.Référence article : Le monde du yoga

Le yoga en Occident
Les yogas indiens sont très variés ; autant de maîtres, autant d’interprétations d’une base commune faite de postures, d’exercices respiratoires, de techniques de concentration. Pendant des siècles, les Indiens ont découvert et affiné de nombreux moyens pour parvenir à la sérénité. Cela peut aller de la simple détente jusqu’à une recherche spirituelle, ce qu’on appelle la « méditation ».Nous avons recueilli ces formes diverses en Occident. Généralement, c’est un maître indien, ou ses élèves occidentaux qui transmettent un enseignement original, dans des cours ou des sessions. Le yoga peut en effet beaucoup apporter. Les conditions de vie moderne créent de nombreux déséquilibres qui sont aisément compensé par une harmonie du corps et de l’esprit.

Yoga dans la philosophie indienne

Yogini, Tamil Nadu

Le yoga est l’un des 6 points de vue de la philosophie indienne āstika (qui reconnaît l’autorité du veda): les darśana qui prolongent les upaniṣad. Ils fonctionnent par paires : nyāya et vaiśeṣika, sāṃkhya et yoga, mīmāṃsā et vedānta. Ces darśana sont considérés comme essentiels pour obtenir une vue complète de la réalité. C’est en effet la juxtaposition de ces six voies de la connaissance qui permettrait de saisir l’ensemble « comme nous regardons une statue sous des angles différents avant de pouvoir nous en former une idée d’ensemble ».

Au Sāṃkhya, système dualiste et athée, le yoga emprunte de nombreux éléments théoriques dont : le Puruṣa, la Prakṛti et les guṇa.

« Celui qui demeure dans le champ de l’ignorance, est victime des cinq obstacles que sont l’ignorance, l’ego, l’attachement tout autant matériel qu’à ses propres idées, la répulsion et la peur de la mort . ». L’homme souffre parce qu’il recherche constamment la source de son bonheur en dehors de lui-même et cette poursuite se fait au prix d’une agitation mentale qui se traduit par le stress et/ou le mal de vivre. Dans ce contexte, le yoga propose une pratique physique reliée à une connaissance précise des rouages et résistances psychiques, pour aboutir à une union corps et esprit où se révèle une sérénité naturelle, caractérisée par une liberté (मोक्ष mokṣa) intérieure affranchie (à son stade final) de tout asservissement aux conditionnements (संस्कार saṃskāra).

But philosophique du yoga

Le but ultime du yoga est la quête d’une harmonie, d’une unité corps et esprit. Pour Patañjali, c’est aussi l’établissement dans l’état de sattva, c’est-à-dire la prévention ou la cessation des modifications à l’état subtil au sein du mental (manas), sources du karma. Cette harmonie ou cet état s’inscrit dans l’instant présent, et est potentiellement accessible à tout être humain. « Au cœur du yoga il y a un message important : tout être humain est naturellement équilibré et entier car le Soi ne peut être ni détruit ni endommagé. C’est là notre nature inhérente, et le yoga est la voie vers une plus grande conscience de cette entité intérieure, le Soi ». « Lorsque nous suivons systématiquement la voie du yoga, il prend dans notre vie une importance profonde. Intérieurement, il nous permet d’agir conformément à nos besoins, à nos intentions et aux valeurs qui nous sont les plus chères. Extérieurement, il nous apprend à renforcer notre corps, à détendre et à équilibrer notre système nerveux et à trouver la paix et la concentration sur un objet. En fin de compte, on dit que le yoga mène à la réalisation directe de notre nature véritable ». »

Le yoga est une philosophie sans exclusive, toutes les convictions, mêmes religieuses ou humanistes, peuvent y trouver leur compte. Pour autant, le yoga n’est pas une religion. Le yoga proposant l’union, les choix religieux ou non sont respectés. L’essentiel étant la cessation des perturbations du mental, cela induit : le respect d’autrui, la paix et la non-violence.

Pratiques du yoga

Il existe de nombreuses voies et styles de yoga liés aux différentes aspirations individuelles et aux divers aspects de notre nature. Quatre voies traditionnelles majeures résument ces directions.

Au sein d’une même voie (मार्ग, mārga), il peut exister des courants différents. Un yogin reconnu comme maîtrisant parfaitement un mode d’enseignement peut décider de fonder une école de yoga. Cette diversité n’est pas un signe de faiblesse ou de dissension, mais plutôt une réponse à l’extrême diversité des attentes de chacun.

Quatre voies traditionnelles

Quatre voies traditionnelles majeures peuvent résumer ces directions. Il est possible de les suivre assemblées ou séparément :

Jñāna yoga

Le jñāna yoga est la voie d’un yoga dont le but est d’atteindre la connaissance transcendante.

Bhakti Yoga

Le bhakti yoga est la voie d’un yoga de dévotion dans un dessein d’adoration.

Karma yoga

Le karma yoga est la voie d’une yoga du service et d’action désintéressée.

Ces trois yogas ci-dessus forment la trimàrga, ou voie vers l’éveil. Il existerait une voie qui regrouperait ces trois ascèses en une et qui leur serait antérieure. Cette voie, la madhyama màrga serait la source de la voie du milieu dont s’inspire le bouddhisme et le zen.

Rāja yoga

Le rāja yoga est une voie de yoga s’inspirant des yoga sutra codifiés par Patañjali, cette voie de yoga procède essentiellement par méditation (dhyâna).
Une déclinaison de chacune de ses voies principales existent. Voici quelques exemples non exhaustifs.
 kriyā yoga

Une citation de David Frawley décrit comme suit le kriyā yoga :

« La science yogique possède sa propre technologie consistant en diverses méthodes et techniques impliquant le corps, la respiration et le mental. Kriya se réfère à l’action, au processus ou au mouvement, en particulier au déploiement interne du prana et à la concentration. La purification et la transformation issues des yogas techniques préparent ainsi à la méditation profonde35. »

Le haṭhayoga, le mantrayoga et le tantra yoga sont trois formes répandues de kriyāyoga.

Haṭha yoga

Posture de hatha-yoga : l’iguane

Pour une majorité d’occidentaux, le yoga se résume au haṭha yoga,. Pourtant, non seulement ce n’est pas la seule forme de yoga, mais même, la forme proposée en Occident est très éloignée de ce qu’est réellement le hatha-yoga traditionnel.

En effet, le haṭha yoga, traditionnellement, n’est pas une forme de gymnastique douce mais une voie spirituelle à part entière, qui plus est une voie abrupte et dangereuse réservée à une élite d’individus prêts à brûler les étapes de la réalisation.

Le terme « haṭha » (हठ), signifie vigueur, violence; d’un point de vue symbolique, cela exprime aussi la réunion heureuse des contraires, que l’on retrouve dessinée dans le praṇava (प्रणव), la syllabe sacrée om ॐ (le croissant lunaire accueillant le point solaire).

D’un point de vue technique, le haṭha yoga est une discipline d’harmonisation et de développement des facultés psychologiques (concentration, sérénité) et corporelles (puissance et souplesse) poussés à leur perfection. Les principaux ouvrages qui présentent cette méthode, développée à la fin du premier millénaire de notre ère dans la secte tantrique des Goraknath, sont la haṭhayogapradīpikā et à la gheranda samhitā.

Mantra-yoga

Japamala

Le mantra est un objet ou un support de méditation. Le mantra est soit une formule sacrée d’invocation condensée, soit une série de syllabes assemblées en fonction de leur seule efficience magique intrinsèque, répétée de nombreuses fois suivant un certain rythme. Le but de sa pratique peut être un bienfait matériel ou spirituel. Le mantra yoga peut s’effectuer dans le cadre d’un rituel minimal, ou d’une liturgie élaborée, incluant prières, visualisations, mudrā, etc. Le récitant s’accompagne souvent d’un mālā, sorte de chapelet comportant 108 grains. Le mantra yoga s’identifie en bonne partie avec le siddha yoga. Sous une forme plus aisée et populaire il s’assimile au japa yoga, yoga fondé sur la « récitation » du nom de la divinité, répété mécaniquement, ou sur un mantra.

Tantra-yoga

Le tantra yoga s’exprime au travers de deux religions : le bouddhisme tantrique (Tibet, Bhoutan, Népal, et Japon) et l’hindouisme tantrique (principalement au Nord de l’Inde). Pour l’hindouisme, Tantra (तन्त्र) signifie : règle, méthode, traité. Le Tantra est une approche de l’énergie à un niveau subtil.

Plusieurs yogas puisent leur origine dans le tantra, nous en citerons trois : Le shivaïsme du Cachemire, le kuṇḍalinī yoga et le yoganidrā ou yoga du sommeil.

Shivaïsme du Cachemire

Mont Kailash, la demeure supposée de Shiva

Ce yoga est l’expression la plus aboutie du Tantra, il se fonde sur la triple autorité, tout d’abord des écritures sacrées, les Āgama, puis de l’expérience et de l’enseignement du maître, enfin du propre discernement du pratiquant. À la différence du Brahmanisme classique, le Shivaïsme du Cachemire n’exige aucune qualification particulière de caste, de foi, mais seulement une aspiration à s’initier, selon son aptitude, à un enseignement approprié. Seuls ferveur et désintéressement sont requis, aucune forme d’ascétisme douloureux, aucun mépris des sens ou de la vie courante. Entre le VIe et le xe siècle, Vasugupta, Abhinavagupta, Gauḍapāda, Kshemaraja rédigérent les œuvres majeures Cacheméries.

Kuṇḍalinī yoga

Les sept chakras
 Kundalini yoga.

La kuṇḍalinī désigne l’énergie primordiale présente en chaque être humain et évolue en Sushumnā, son canal principal situé le long de la colonne vertébrale, à travers des chakra jusqu’au sommet de la tête. Cette technique permet l’équilibration puis la conjonction des courants ascendants et descendants du corps circulant au travers des principaux canaux énergétiques (nādî) gauche (idā) et droit (Piṅgalā). Certaines écoles de Hatha-yoga y puisent de larges emprunts, notamment leurs représentations énergétiques du corps.

Jung poursuivit, tout au long de sa vie, une analyse de la psychologie humaine et tenta entre autres, un rapprochement entre pensée orientale –Kuṇḍalinī yoga – et théories psychanalytiques. Fondamentalement, la psychanalyse est une « praxis », une méthode empirique, dont les modèles théoriques émergeront précisément avec les débuts de Jung dans le mouvement psychanalytique (définition d’un « complexe »). Le yoga fournira une justification facile de ces modèles qui ne sont ni psychanalytiques ni yoguiques, et permettra de recycler la quasi-totalité des modèles judéo-chrétiens.

Aleister Crowley se serait inspiré du kuṇḍalinī yoga en contrepoint justement de la définition jungienne.

Yoga nidrā
Yoga-nidrā signifie « sommeil yogique ». On peut le considérer comme une variante de l’état de transe des chamans. Cette technique très ancienne est décrite dans les traités des Tantra et a été transmise par les Yogins depuis des temps immémoriaux.

Ce yoga est essentiellement basé sur la relaxation, travaillant à proximité de la phase liminale du sommeil. Cette technique utilise des représentations telles que pratiquées dans la sophrologie. L’induction par l’enseignant, la douceur relationnelle et l’attention au corps dans l’instant présent s’apparentent à l’hypnose ericksonienne.

Ashtanga Yoga

Lorsque le terme aṣṭāṅga et associé au mot yoga pour former le vocable aṣṭāṅgayoga, celui-ci désigne le yoga en huit membres (aṅga) mentionnés dans les Yoga Sūtra de Patañjali. Ceux-ci se composent des cinq restrictions ou réfrènements (yama), des cinq vertus (niyama), des postures (āsana), de la discipline du souffle (prāṇāyāma), de l’abstraction des sens (pratyāhāra), de la concentration (dhāraṇa), de la méditation (dhyāna) et de la contemplation méditative (samādhi).
Aṣṭāṅgayoga est également utilisé pour désigner l’Ashtanga Vinyasa Yoga tel qu’enseigné par Pattabhi Jois. Il est orthographié à l’occidentale astanga yoga ou ashtanga yoga.

Référence article : Wikipédia .

Le yoga doit être pratiqué suite à une visite médicale vous y autorisant.

La voie de la sagesse.